Le député des Alpes-Maritimes et membre des Républicains (LR), Eric Ciotti, a décidé de porter plainte après la découverte de tags menaçants à son encontre en région parisienne.
Eric Ciotti porte plaintes après des tags menaçants – CREDIT : Wikimédia Commons
Le député des Alpes-Maritimes et membre des Républicains (LR), Eric Ciotti, a décidé de porter plainte après la découverte de tags menaçants à son encontre en région parisienne, survenus lors des récentes émeutes consécutives à la mort de Nael.
Les inscriptions, réalisées avec de la peinture noire, ont été retrouvées sur la façade d’un immeuble situé à L’Haÿ-les-Roses, en Île-de-France, où le député se trouvait en déplacement jeudi. L’un des tags mentionnait : « Eric Ciotti revient ici. On va te brûler crâne chauve. Rip Nael ».
Face à cette menace, Eric Ciotti a affirmé sur Twitter : « Ces voyous ne me font pas peur, je ne me tairai pas. Je vais déposer plainte ».
Depuis les émeutes qui ont éclaté suite à la mort de Nael, tué par un policier à Nanterre après avoir refusé d’obtempérer, Eric Ciotti réclame au gouvernement la mise en place de l’état d’urgence. Cette mesure exceptionnelle permettrait aux autorités administratives de prendre des mesures drastiques, telles qu’une interdiction de circuler, afin de rétablir l’ordre public.
Il convient de rappeler que l’état d’urgence avait été déclenché en novembre 2005 après dix jours d’émeutes dans les banlieues. Cette décision avait permis de faire face aux violences en prenant des mesures exceptionnelles.
Les conséquences des émeutes se font sentir à travers le pays, avec des bâtiments publics dégradés, des magasins pillés et des véhicules incendiés. De nombreuses villes de la région parisienne et d’autres régions de la France se réveillent ce vendredi marquées par une nouvelle nuit de violences, la troisième depuis la mort tragique de Nahel à Nanterre.
Durant la nuit de jeudi à vendredi, les forces de l’ordre ont procédé à 667 interpellations, selon une annonce du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur Twitter. La situation reste tendue et les autorités continuent de surveiller de près l’évolution de la situation, tout en prenant les mesures nécessaires pour rétablir la sécurité dans les zones touchées par les émeutes.