Olivier Véran à Fréjus : Menaces de mort et tensions

Un Climat de Menaces et d’Insultes
Le porte-parole du gouvernement français, Olivier Véran, a révélé avoir été la cible de plus de 20 menaces de mort et de 10.000 tweets d’insultes. Cette révélation a été faite lors de sa visite à Fréjus, ville dirigée par le Rassemblement national (RN), le vendredi 10 novembre 2023.

Contexte de la Visite à Fréjus
La visite d’Olivier Véran à Fréjus intervenait dans un contexte de tensions politiques vives, exacerbées par ses récentes déclarations selon lesquelles le RN n’avait « pas sa place » à la marche contre l’antisémitisme organisée ce dimanche 10 novembre. Ces propos ont suscité une vague de réactions hostiles sur les réseaux sociaux, se traduisant par des menaces et des insultes envers le ministre.

Débat et Échanges sur l’Europe
Lors de sa visite, Véran a participé à un débat avec des lycéens, abordant notamment les défis auxquels font face les politiques dans leur prise de décision quotidienne. Ce débat s’est inscrit dans le cadre plus large de sa mission de sensibilisation sur le rôle et l’impact de l’Union Européenne.

Programme de la Visite
Accompagné de Laurence Boone, secrétaire d’État chargée de l’Europe, Olivier Véran a visité divers établissements à Fréjus, notamment un CHU et des établissements scolaires bénéficiant de fonds européens. Cette visite avait pour but de mettre en lumière l’importance du financement européen dans le développement local.

Absence et Réaction du Maire de Fréjus
David Rachline, maire de Fréjus et vice-président du RN, n’a pas accueilli personnellement Olivier Véran. Sur les réseaux sociaux, il a critiqué le déplacement du ministre, le qualifiant de campagne pré-électorale « aux frais du contribuable », quelques mois avant les élections européennes.

Publication Polémique et Réactions
La visite a eu lieu peu de temps après la publication d’un livre controversé par la journaliste Camille Vigogne Le Coat, « Les Rapaces », qui met en cause David Rachline et ses liens avec un entrepreneur local impliqué dans les marchés publics. Olivier Véran a commenté cette publication comme étant un travail sérieux nécessitant des réponses. Le parquet de Grasse, interrogé sur une éventuelle enquête judiciaire, n’a pas souhaité s’exprimer.