Le Var voit 32 de ses communes passer en zone tendue, permettant l’encadrement des loyers et facilitant l’accès au prêt à taux zéro.
Parcoursup – CREDIT : VarActu
Expansion significative des zones tendues dans le Var
Un récent arrêté gouvernemental a classifié 32 communes du Var en zone tendue, une mesure qui ouvre la voie à l’encadrement des loyers et à la facilitation de l’accès au prêt à taux zéro pour les logements neufs. Cette initiative fait partie d’un effort plus large pour répondre à la pression immobilière croissante dans certaines régions et soutenir la construction de logements intermédiaires.
Liste des communes varoises concernées
Parmi les communes nouvellement classées, on retrouve Carcès, Cotignac, Gassin, et Ramatuelle, ainsi que La Farlède et Fayence. D’autres comme Garéoult, La Londe-les-Maures, et Le Cannet-des-Maures figurent également sur cette liste. Cette extension significative vise à faciliter la construction de logements et l’accès à la propriété pour près de 3 millions de résidents.
Avantages pour les ménages
Les ménages faisant l’acquisition d’un logement neuf dans ces zones peuvent désormais bénéficier de conditions de financement avantageuses, telles que le prêt à taux zéro, stimulant ainsi l’achat de propriétés. De plus, la production de logements intermédiaires y est encouragée, offrant une option de location à loyers modérés pour les classes moyennes qui ne se qualifient pas pour le logement social.
Impact sur le marché immobilier local
Ces nouvelles dispositions pourraient avoir un impact significatif sur le marché immobilier local, notamment en augmentant l’offre de logements à prix régulé. Cela pourrait à son tour modérer la hausse des loyers dans le Var, une région où les prix immobiliers ont traditionnellement été élevés en raison de son attractivité touristique et de sa situation géographique avantageuse.
Engagement gouvernemental et réactions locales
Le gouvernement, sous la direction des ministres de l’Économie et du Logement, s’engage à doubler le rythme de production des logements locatifs intermédiaires, avec un objectif de 30 000 nouveaux logements par an d’ici 2026. Les réactions locales à ces changements sont généralement positives, les élus et les acteurs du marché immobilier reconnaissant la nécessité de répondre aux besoins en logement des résidents.