Le lycée Albert Camus de Fréjus a été victime d’une nouvelle fausse alerte à la bombe ce dimanche 24 novembre. Une enquête est en cours, alors que l’établissement avait déjà été ciblé en 2023.
Nouvelle alerte à la bombe lycée Fréjus – CREDIT : VarActu
Ce dimanche 24 novembre 2024, une fausse alerte à la bombe a été envoyée via la messagerie interne du lycée Albert Camus à Fréjus. Cet incident a immédiatement déclenché une enquête pour identifier l’auteur de ce canular, selon des informations relayées par BFM TV Var. Cette situation, bien que rapidement classée comme une fausse alerte, relance les craintes et rappelle un précédent marquant survenu un an plus tôt dans le même établissement.
Une nouvelle alerte qui interroge
Le message, transmis via le système interne de l’établissement, a semé un vent de panique parmi le personnel et les élèves, malgré le fait que l’incident ait eu lieu un dimanche, alors que le lycée était vide. Les autorités et la direction de l’établissement ont pris l’affaire très au sérieux. Une enquête a été ouverte pour identifier le ou les responsables de ce canular, qui pourrait entraîner des sanctions pénales importantes.
Un lycée déjà marqué par un précédent en 2023
Ce n’est pas la première fois que le lycée Albert Camus est la cible de ce type d’incident. Le 21 novembre 2023, une autre alerte à la bombe avait conduit à l’évacuation complète de l’établissement. À l’époque, un e-mail évoquant un « attentat imminent » avait été reçu en milieu de matinée, vers 10h, provoquant une mobilisation massive des forces de l’ordre et une interruption des cours pendant plusieurs heures. Cette première alerte, également classée comme un canular, avait déjà laissé des traces dans la communauté scolaire.
Des canulars qui inquiètent
La répétition de ces fausses alertes pose plusieurs questions, notamment sur la sécurité des systèmes de communication des établissements scolaires et sur l’impact psychologique pour les élèves et les équipes pédagogiques. Les autorités rappellent que ce type de canular est lourdement puni par la loi, pouvant conduire à des poursuites judiciaires et des peines de prison pour les auteurs.
En attendant les conclusions de l’enquête, la communauté scolaire appelle à davantage de vigilance et de mesures préventives pour éviter qu’un tel incident ne se reproduise.