Le gouvernement français fait un pas de plus vers la concrétisation de la réforme du congé parental, annonçant des précisions sur l’indemnisation du futur « congé de naissance ».
congé parental France – CREDIT : Var Actu
Révolution du congé parental en France
Cette transformation vise à rendre ce temps de pause plus attractif, mieux rémunéré et de durée réduite, une initiative accueillie avec intérêt par les futurs parents.
Clarté sur l’indemnisation
Le flou entourant cette réforme commence à se lever depuis l’annonce de Matignon ce mercredi 6 mars. Confirmant les orientations précédemment évoquées, le futur « congé de naissance » entend remplacer l’actuel congé parental avec des modalités d’indemnisation plus avantageuses. L’idée, soutenue depuis l’été 2023 par Aurore Bergé, alors ministre des Solidarités, et remise au goût du jour par Emmanuel Macron en janvier dernier, consiste en une indemnité correspondant à 50% du salaire du bénéficiaire.
Un dispositif rénové et équilibré
Avec ce nouveau dispositif, le gouvernement espère offrir une solution plus équilibrée entre vie professionnelle et familiale. « Quand vous cumulez les congés paternité et maternité, et que vous ajoutez ce nouveau congé, ça fera à peu près six mois par parent », précise Aurore Bergé, aujourd’hui ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes. Cette proposition vise à encourager un partage plus équitable des responsabilités parentales dès les premiers mois de la vie de l’enfant.
Vers une indemnisation plus juste
La réforme envisage une sortie de la logique de prestation familiale uniforme au profit d’une indemnisation indexée sur le salaire, avec un plafond mensuel de 1 800 euros pris en charge par la Sécurité sociale. Une possibilité de complément par l’employeur jusqu’à atteindre 100% du salaire est également à l’étude, proposant ainsi une compensation plus juste et adaptée aux revenus des bénéficiaires.
Une mise en œuvre attendue
Toutefois, la patience est de mise. Les détails de cette réforme, y compris l’indemnisation du « congé de naissance », font encore l’objet de discussions. Ils seront intégrés dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025, qui sera examiné au Parlement à l’automne prochain. Cette étape législative est cruciale pour la mise en application effective de la réforme.