Une dame renversée par une voiture, elle-même percutée par une conductrice.
Un piéton renversée par une voiture, elle-même percutée par une conductrice à Sanary – CREDIT : Wikimedia Commons
Ce vendredi 7 juillet vers 11h00 une fois de plus un accident de la circulation impliquant deux véhicules et une piétonne a eu lieu à Sanary sur mer, au chemin de l’Huide à proximité du nouveau cimetière face à l’aire de jeu pour enfants. Ce lieu fréquenté en temps scolaire par de nombreux collégiens était en cette période assez calme quand une dame a été renversée par une voiture qui elle-même a été percutée par une conductrice. Cet accident a engendré un blocage de la circulation pendant de longues minutes. Heureusement les nombreux témoins présents ont protégé la pauvre dame qui gisait sur la chaussée.
Ces primo intervenants ont géré la protection de la victime, l’appel des pompiers et la régulation momentanée de la circulation en attendant que la femme blessée soit prise en charge par les pompiers de Sanary.
Ce type d’accident n’est malheureusement pas unique à Sanary sur mer, où de nombreux accrochages ont lieu. De nombreuses voix s’élèvent depuis de longues années pour dénoncer les aménagements routiers dans la commune.
Des résidents nous rapportent que l’exiguïté des voies de circulation et surtout la mauvaise visibilité sont souvent les causes de ces accidents.
Robert natif de Sanary déplore en effet que la végétation déborde dans tous les ronds-points, tous les carrefours ce qui empêche toute visibilité pour les automobilistes.
Kévin, jeune lycéen remarque quant à lui que les passages protégés des piétons sont souvent cachés par des ornements et massifs qui les rendent invisibles pour les véhicules.
Les cyclotouristes dont Marie fait partie regrettent que les pistes cyclables de Six Fours ne se prolongent pas à Sanary. Pire encore elle relate que la végétation déborde souvent sur la route ce qui empêche tout dépassement de vélo en toute sécurité sur les routes sanaryennes.
Devant le flux de cycles à assistance électrique prônés par de nombreux retraités, les voies sanaryennes ne semblent plus du tout adaptées à l’évolution inéluctable de la société vers les mobilités douces.
En cette période estivale, où la population va être multipliée sur nos côtes varoises la cohabitation s’annonce compliquée entre les camions, les véhicules des particuliers (autochtones ou touristes), les deux-roues et les piétons.
Plus que jamais tous ces acteurs doivent redoubler de vigilance et espérer une prise de conscience des pouvoirs publics locaux au sujet des voies routières urbaines, ce qui permettrait de diminuer l’accidentologie.
