Le 15 avril marquera une étape importante pour les propriétaires de deux ou trois-roues motorisés et de voiturettes, avec l’entrée en vigueur d’un nouveau contrôle technique obligatoire.

Nouveau contrôle technique

Nouveau contrôle technique – CREDIT : Wikimédia Commons

Cette mesure, visant à renforcer la sécurité routière et l’environnement, s’appliquera progressivement sur plusieurs années.

Qui entre dans le champ d’application ?

Désormais, tous les véhicules de la catégorie « L » – cyclomoteurs, motos, scooters, tricycles à moteur, quads, et voitures sans permis – devront se soumettre à ce contrôle technique. Seules exceptions : les voitures de collection antérieures à 1960 et les motos sportives.

Un calendrier de contrôle adapté

Le rythme des contrôles techniques sera différent de celui des voitures. Le premier contrôle s’effectuera avant la fin du sixième mois précédant le cinquième anniversaire de la mise en circulation du véhicule, puis tous les trois ans. Les véhicules de collection bénéficieront d’un intervalle de cinq ans entre deux contrôles, à l’exception des cas de revente.

Mise en place progressive pour éviter l’engorgement

Afin de faciliter la transition, l’application de cette nouvelle règle sera échelonnée jusqu’en 2026, en commençant par les véhicules immatriculés avant 2017. Des échéances spécifiques sont fixées pour les différents groupes de véhicules, en fonction de leur date de première immatriculation.

Focus sur le déroulement du contrôle

Le contrôle technique se concentrera sur 80 points essentiels, allant de l’identification du véhicule aux nuisances sonores et de pollution, un nombre inférieur à celui requis pour les voitures. Un procès-verbal sera établi à la fin de la visite, et en cas de défaillance majeure ou critique, une contre-visite sera nécessaire dans les deux mois.

Réservation du contrôle et coût associé

Pour prendre rendez-vous, les propriétaires devront s’adresser à un centre agréé, identifiable via le site Utac-otc.com. Le coût du contrôle devrait rester inférieur à 50 euros, selon les indications du gouvernement, offrant ainsi une solution accessible pour garantir la conformité des véhicules concernés.