Un homme tué à Nîmes devant son fils; trois suspects avec une Kalachnikov arrêtés à Marseille. La justice cherche des réponses.
nîmes enfant – CREDIT : VarActu
Dans le paisible quartier du Chemin-Bas-d’Avignon à Nîmes, la soirée du mardi s’est transformée en scène de cauchemar. Un homme de 39 ans a été froidement assassiné devant son fils de 8 ans, plongeant une famille dans le désarroi et une communauté dans l’émoi. Peu après ce drame, une intervention rapide à Marseille a mené à l’arrestation de trois individus armés, suscitant des questions et alimentant l’espoir d’une justice prompte.
L’horreur devant un enfant
Vers 21h20, le calme du quartier a été brisé par des détonations mortelles. Un père, simplement stationné avec son fils, a été la cible d’assaillants impitoyables. L’enfant, bien que témoin direct de cette violence inouïe, est miraculeusement sorti indemne. La victime, quant à elle, n’a pas survécu à cette attaque brutale, laissant derrière elle des questions sans réponses et une famille brisée.
Une réponse rapide à Marseille
Dans les heures qui ont suivi, l’attention s’est portée sur Marseille où, dans le 14e arrondissement, une voiture suspecte a été repérée par la police. Après une courte poursuite, trois hommes ont été arrêtés. À l’intérieur du véhicule, les enquêteurs ont découvert une Kalachnikov, signe potentiel de leur implication dans le meurtre de Nîmes. Ces éléments, associés à des bidons d’essence et des gants, semblent indiquer une préméditation et une volonté de fuir les conséquences de leurs actes.
Des liens entre deux villes
Les investigations ont rapidement mis en lumière des liens entre cet acte violent et les suspects interpellés à Marseille. La découverte de munitions de calibre 7,62 sur le lieu du crime confirme l’utilisation d’une arme de guerre, une Kalachnikov, renforçant les soupçons sur les individus arrêtés. De plus, la voiture incendiée retrouvée près du lieu du drame avait été volée, ajoutant une couche de complexité à l’affaire.
Les enquêteurs, tout en poursuivant leurs investigations, tentent de démêler cet écheveau complexe qui lie Nîmes à Marseille, deux villes désormais unies par une tragédie. La victime, connue des services de police, et les motivations derrière ce geste barbare restent à éclaircir, tandis que la police judiciaire de Montpellier prend les rênes de cette enquête sensible.
Dans l’attente de réponses, une communauté est en deuil, rappelant la fragilité de la paix sociale et la nécessité d’une vigilance constante face à la criminalité.
