Notre série sur les natifs célèbres toulonnais

Gilbert Bécaud – CREDIT : Wikimedia Commons
Le 24 octobre 1927 naissait à Toulon l’un des plus grands noms de la chanson française : Gilbert Bécaud. Surnommé « Monsieur 100 000 volts » pour son énergie débordante sur scène, cet artiste inimitable a marqué des générations entières grâce à une voix puissante, une présence scénique explosive et une discographie aussi riche que populaire.
Une enfance toulonnaise aux racines méditerranéennes
C’est à Toulon, dans le Var, que Gilbert Bécaud voit le jour sous le nom de François Gilbert Léopold Silly. Elevé par une mère pianiste, il découvre très tôt la musique, un univers qui ne le quittera plus jamais. Même si sa famille déménage rapidement vers Nice, Bécaud reste attaché à sa ville natale, qui façonne en partie son tempérament solaire et sa sensibilité artistique.
La lumière du sud, les couleurs de la Méditerranée et l’ambiance populaire des rues toulonnaises nourrissent son imaginaire dès le plus jeune âge. Si l’on parle souvent de Paris ou de l’Olympia lorsqu’il est question de Bécaud, on oublie trop souvent que ses premiers pas, ses premières notes et ses premières émotions ont pris racine dans le sud de la France, à Toulon.
Une carrière marquée par des tubes inoubliables
Auteur, compositeur et interprète, Gilbert Bécaud signe quelques-uns des plus grands succès de la chanson française. De Et maintenant à Je reviens te chercher, en passant par L’important c’est la rose ou encore Nathalie, ses chansons traversent les décennies avec la même intensité.
Avec son style inimitable, sa cravate à pois bleue devenue emblématique et son piano, Bécaud électrise les scènes du monde entier. Il est l’un des premiers artistes français à conquérir le marché américain avec la version anglaise de Et maintenant, intitulée What Now My Love.
Un héritage toujours vivant
Gilbert Bécaud s’éteint en 2001, mais son œuvre continue de résonner aujourd’hui. De nombreux artistes lui rendent encore hommage, et ses chansons sont régulièrement reprises, preuve de leur intemporalité.
À Toulon, ville de sa naissance, rares sont les hommages officiels, mais son nom reste dans les mémoires comme celui d’un enfant du pays devenu icône nationale. Une fierté varoise à redécouvrir à travers ses chansons et son histoire.
Bonjour, dans votre article, vous ne mentionnez pas qu’il a écrit un opéra, « l’opéra d’Aran » qui est d’une grande qualité. Les directions successives de l’opéra de Toulon l’ont complètement oublié. Les amateurs le regrettent. Voilà une action à mener. A côté des chansons citées dans cet article il en existent beaucoup d’autres qui sont dans la mémoire de nombreux amateurs.
À sa disparition, il n’a malheureusement pas été honoré comme il le méritait dans sa ville natale ni ailleurs.