Une trace ADN étrangère à la famille du petit Émile a été découverte sur ses ossements, relançant l’enquête sur sa mort.
Émile – CREDIT : Gendarmerie
L’enquête sur la mort tragique du petit Émile, disparu il y a plusieurs mois dans le sud de la France, a pris un nouveau tournant avec la découverte d’une trace ADN qui ne correspond à aucun membre de sa famille. Cette révélation, relayée par BFMTV, soulève de nombreuses questions et pourrait s’avérer cruciale pour les enquêteurs dans leur quête de vérité. L’origine de cette trace reste cependant incertaine, et les autorités appellent à la prudence.
Une découverte inattendue lors des analyses
Les analyses des ossements et des vêtements du petit garçon, menées par l’équipe du professeur Christian Doutremepuich, une référence en matière de génétique, ont révélé une trace ADN qui intrigue les enquêteurs. Selon les informations de BFMTV, cette trace n’appartient à aucun membre de la famille d’Émile, relançant ainsi l’enquête sur sa disparition et sa mort.
Cette découverte, réalisée il y a plusieurs semaines, a été remise au parquet d’Aix-en-Provence le 20 septembre, mais aucune communication officielle n’a encore été faite à ce sujet. Les résultats ont été confiés aux juges d’instruction du Pôle criminel d’Aix-en-Provence, qui continuent de travailler sur cette affaire complexe.
Un ADN qui pourrait tout changer
L’ADN retrouvé est désormais au cœur des investigations. Pour les enquêteurs, il s’agit maintenant de déterminer à qui appartient cette trace. Le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) sera utilisé pour tenter d’identifier le propriétaire de cet ADN. Toutefois, si aucun profil connu ne correspond, les autorités se retrouveront face à un ADN inconnu, compliquant davantage l’enquête.
Cette situation pourrait toutefois révéler une contamination fortuite, comme l’explique le général François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). « Cela pourrait être un simple transfert d’ADN. Une personne qui touche un objet peut laisser son ADN, qui est ensuite transmis par une autre personne », explique-t-il. Ce phénomène, bien que rare, complique l’analyse des traces laissées sur les lieux du drame.
L’enquête reste ouverte
Pour l’heure, la section de recherches de Marseille continue d’explorer toutes les pistes. La prudence reste de mise, car les enquêteurs ne disposent toujours pas d’éléments probants permettant de comprendre exactement ce qui est arrivé à Émile. L’ADN découvert est un indice important, mais les autorités restent concentrées sur l’ensemble des preuves pour éviter des conclusions hâtives.
L’hypothèse criminelle reste privilégiée, mais aucune piste n’est encore exclue. Les prochaines semaines seront cruciales pour savoir si cette trace ADN permettra de faire avancer l’enquête ou si elle restera une énigme de plus dans cette tragique affaire.