La disparition d’Émile rappelle celle de Raphaël en 1988 près du Vernet. Deux affaires marquées par des circonstances similaires et des questions persistantes.
émile raphaël – CREDIT : Gendarmerie
La tragique disparition d’Émile, deux ans et demi, dans le Haut-Vernet le 8 juillet 2023, rappelle étrangement celle de Raphaël, un garçon de trois ans disparu en 1988 à Castellet-en-Luberon. Ces deux affaires, marquées par des circonstances similaires, ont bouleversé la région et laissé des familles en quête de réponses.
Une disparition dramatique
Émile, sous la garde de ses grands-parents, a disparu sans laisser de trace. Malgré des recherches intensives menées par les autorités et les bénévoles, aucune piste concrète n’avait été trouvée jusqu’au 30 mars dernier, lorsque des ossements ont été découverts par une randonneuse et identifiés comme ceux de l’enfant disparu. Cette découverte a transformé l’espoir de retrouver l’enfant vivant en un chagrin profond pour ses proches.
Une affaire qui rappelle un drame passé
Le cas d’Émile fait écho à celui de Raphaël, disparu il y a 35 ans. En 1988, Raphaël s’est volatilisé alors qu’il cherchait des œufs de Pâques dans le jardin de ses grands-parents à Castellet-en-Luberon, à environ 100 kilomètres du Vernet. Comme pour Émile, les recherches avaient été intenses et mobilisé gendarmes, pompiers et une équipe cynophile. Le corps de Raphaël avait été retrouvé trois jours plus tard, à deux kilomètres du village, dans une zone boisée et inaccessible, sans aucune trace de violence. L’examen médico-légal avait conclu à une mort par épuisement, déclarée accidentelle.
Des similitudes troublantes
Les circonstances des deux disparitions présentent des similitudes inquiétantes. Les deux enfants ont disparu alors qu’ils étaient sous la garde de leurs grands-parents, et dans les deux cas, les recherches ont été longues et difficiles. Les terrains accidentés et boisés des deux régions ont compliqué les opérations de recherche, laissant les enquêteurs et les familles avec des questions sans réponses.
Les interrogations des habitants
Les habitants du Haut-Vernet restent perplexes face à la mort d’Émile. Certains expriment leurs doutes quant aux conclusions tirées par les autorités, soulignant la difficulté à accepter qu’un si jeune enfant puisse disparaître et succomber dans des conditions similaires à celles de Raphaël. Cette situation a ravivé les souvenirs douloureux des événements passés et a suscité des interrogations sur les mesures de sécurité et de surveillance des enfants dans ces zones rurales.
Une quête de vérité
Les parents d’Émile, Marie et Colomban, malgré leur douleur, ont exprimé leur gratitude envers tous ceux qui les ont soutenus pendant cette épreuve. Ils continuent à chercher des réponses sur les circonstances exactes de la disparition de leur fils, espérant que des éclaircissements futurs pourront apporter un peu de paix à leur famille.