Le Mois sans tabac est une occasion pour de nombreuses futures mamans de renoncer à la cigarette. Des Varoises racontent leur parcours.
mois sans tabac – CREDIT : Pixabay
Le mois de novembre marque le Mois sans tabac, une initiative nationale pour encourager les fumeurs à entamer un sevrage. Pour certaines femmes enceintes, ce mois est une occasion d’or pour renoncer au tabac. Pourtant, en France, une fumeuse sur deux échoue dans cette démarche lors de sa grossesse, un parcours semé de défis. Dans le Var, des femmes partagent leurs expériences, témoignant de la difficulté et de la détermination nécessaires pour réussir cet arrêt crucial.
Des obstacles sociaux et un accompagnement parfois limité
Pour Sarah, toulonnaise de 29 ans, l’annonce de sa grossesse l’a poussée à vouloir arrêter de fumer, mais elle souligne le manque d’accompagnement adapté : « Je n’avais pas d’amis ou de famille pour me soutenir dans ce choix. Et quand j’ai cherché de l’aide, il n’y avait pas de consultations spécifiques pour les femmes enceintes fumeuses. » Comme elle, de nombreuses futures mamans doivent souvent composer avec un accès limité aux dispositifs de sevrage, particulièrement dans certaines régions. Les structures d’accompagnement varient en fonction des moyens locaux, et l’information n’est pas toujours aisée à obtenir.
Un choix pour la santé du bébé
Caroline, 34 ans de Draguignan, raconte que c’est en pensant à son futur enfant qu’elle a trouvé la motivation de renoncer au tabac. « Je savais que chaque cigarette avait des conséquences directes sur le bébé. Cela a été un choc. » Des études montrent en effet que les risques de complications, de prématurité et de faible poids de naissance augmentent significativement chez les fumeuses enceintes. Prendre conscience de ces dangers a aidé Caroline à maintenir son engagement tout au long de sa grossesse.
Le soutien familial, un facteur déterminant
Pour certaines, le soutien familial joue un rôle essentiel dans la réussite de l’arrêt. Ainsi, Laura de Six-Fours, 27 ans, a réussi à stopper sa consommation dès le début de sa grossesse grâce à l’appui de son conjoint, lui-même ancien fumeur. « Nous avons traversé cette période ensemble, et ça a tout changé, » explique-t-elle. Ce soutien a été un pilier pour Laura, qui, sans cela, aurait sans doute éprouvé plus de difficultés face aux envies de fumer, particulièrement pendant les moments de stress.
Un sevrage souvent durable
Une donnée encourageante : quatre femmes sur cinq qui arrêtent de fumer durant leur grossesse ne reprendront pas. Ce sevrage pendant la grossesse est donc une étape déterminante pour de nombreuses femmes. À travers leurs témoignages, les Varoises illustrent les défis et les succès qui accompagnent cette démarche, rappelant l’importance d’un soutien renforcé et d’une sensibilisation accrue pour aider davantage de futures mamans à faire ce choix crucial.