Le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, une grève est appelée pour revendiquer l’égalité salariale et la reconnaissance du travail domestique.
grève 8 mars – CREDIT : Pixabay
Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, sera marqué cette année par un appel à la grève lancé par une cinquantaine d’organisations féministes et syndicales du Var. Sous le slogan « Quand les femmes s’arrêtent, tout s’arrête », cette mobilisation vise à attirer l’attention sur les inégalités persistantes entre femmes et hommes, tant sur le lieu de travail que dans la sphère domestique.
Une grève pour l’égalité et la reconnaissance
Les organisateurs de cette « grève féministe » cherchent à mettre en lumière les droits des « salariées essentielles mal payées », des « premières de corvées » et des « femmes victimes de violence ». L’objectif est double : protester contre les inégalités salariales et revendiquer une meilleure reconnaissance du travail domestique, souvent invisibilisé et non rémunéré.
Une mobilisation nationale
Des dizaines de milliers de personnes sont attendues dans les rues de plus de 150 villes françaises, de Bordeaux à Paris en passant par Marseille et des villes plus petites comme Quimper ou Belfort. Cette large mobilisation vise à dénoncer les conditions de travail précaires, en particulier dans les métiers majoritairement féminisés, ainsi que les conséquences de la pauvreté qui affectent disproportionnellement les femmes et les enfants.
Lutte contre les inégalités salariales
Les chiffres sont éloquents : les femmes gagnent en moyenne 23,5 % de moins que les hommes dans le secteur privé, un écart qui se réduit à 14,9 % à travail égal. Ces disparités sont attribuées à la concentration des femmes dans des secteurs moins rémunérateurs et à leur plus grande propension à occuper des postes à temps partiel. Les revendications portent sur la revalorisation des salaires dans les métiers féminisés et l’interdiction du temps partiel subi.
Le travail domestique au cœur des revendications
Le rôle central des femmes dans l’éducation des enfants et le soin aux proches est également souligné, notamment face à l’insuffisance ou la fermeture de services publics essentiels. Les grévistes demandent la création de nouveaux droits pour garantir l’accueil collectif des enfants et la prise en charge de la perte d’autonomie sans retomber systématiquement sur les femmes.
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