La grève des fonctionnaires en France attire moins de monde que prévu, avec une participation particulièrement faible à Toulon et dans l’éducation.
nice policier renversé – CREDIT : VarActu
La France a connu une nouvelle journée de grève dans la fonction publique, marquée par une participation contrastée à travers le pays. À Toulon, la mobilisation a réuni entre 300 et 500 manifestants, un chiffre bien en deçà des attentes, illustrant une mobilisation moins forte que lors des précédentes manifestations. À Marseille, en revanche, les enseignants ont constitué la majorité des participants, soulignant les disparités sectorielles de cette journée de grève.
Une participation modérée à l’échelle nationale
Selon les chiffres du ministère de la Fonction publique, seulement 6,4% des 2,5 millions d’agents de la fonction publique d’État ont cessé le travail à la mi-journée en France. Ce taux de participation, bien qu’il témoigne d’une certaine mobilisation, reste nettement inférieur à celui enregistré lors des manifestations contre la réforme des retraites au début de 2023, où le nombre de grévistes fluctuait entre 15% et 30% selon les secteurs.
Une unité intersyndicale peu suivie
Cette journée de grève se distinguait par une rare unité intersyndicale, les principales organisations syndicales ayant conjointement appelé les 5,7 millions d’agents publics à se mobiliser. Toutefois, cette unité n’a pas suffi à mobiliser massivement, signe peut-être d’un essoufflement ou d’une divergence dans les priorités des agents de la fonction publique.
Faible mobilisation dans l’éducation
L’académie de Nice a particulièrement illustré cette tendance à une mobilisation modérée, avec moins de 10% d’enseignants grévistes signalés par le rectorat. Ce faible taux de participation chez les enseignants, traditionnellement un secteur très mobilisé, pose question sur les facteurs sous-jacents à cette faible mobilisation.
