Les chauffeurs VTC marseillais se mobilisent aujourd’hui et demain pour protester contre les commissions jugées excessives des plateformes de transport comme Uber.
Mobilisation chauffeurs VTC Marseille – CREDIT : VarActu
Les conducteurs VTC marseillais ont décidé de passer à l’action pour protester contre les commissions élevées des plateformes de transport privées telles qu’Uber, Bolt ou Heetch. Ces dernières sont accusées de « s’octroyer jusqu’à 40 % du montant payé par les clients », une situation que les chauffeurs jugent insupportable. Deux mobilisations d’envergure sont prévues aujourd’hui, jeudi 21 novembre, et demain, vendredi 22 novembre, pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une exploitation.
Barrage filtrant vers l’aéroport aujourd’hui
La première mobilisation se tient aujourd’hui, entre 9 h et 13 h, sous forme d’un barrage filtrant au niveau de la station-service Total située sur la route de l’aéroport Marseille-Provence. L’objectif des chauffeurs en grève est clair : empêcher les conducteurs affiliés aux plateformes de transport de circuler librement. Ce blocage vise à priver les opérateurs de revenus et à attirer l’attention sur leurs revendications.
Selon les organisateurs, cette opération baptisée « zéro chiffre d’affaires pour les plateformes » cherche à envoyer un message fort aux entreprises concernées. Les conducteurs dénoncent une situation qu’ils jugent injuste et déclarent être « sciemment pris pour des jambons » par les plateformes qui, selon eux, perçoivent des commissions excessives sur chaque course.
Nouvelle action prévue demain devant la gare Saint-Charles
Demain, vendredi 22 novembre, les chauffeurs poursuivront leur mouvement de protestation avec une nouvelle action ciblant un autre point stratégique : la gare Saint-Charles. Entre 8 h et midi, un barrage filtrant sera mis en place pour bloquer l’accès à ce lieu central de Marseille, où les VTC assurent un flux important de passagers.
Cette deuxième mobilisation s’inscrit dans la continuité de l’opération de la veille et vise à accentuer la pression sur les plateformes. Les chauffeurs espèrent obtenir une prise en compte rapide de leurs revendications, notamment une baisse des commissions et une meilleure répartition des revenus.
Une mobilisation qui pourrait s’étendre
Ces deux jours de mobilisation pourraient être suivis de nouvelles actions si les revendications des chauffeurs ne trouvent pas d’écho auprès des plateformes concernées. Les perturbations attendues risquent d’impacter les usagers, notamment ceux se rendant à l’aéroport ou à la gare. Les chauffeurs marseillais espèrent toutefois obtenir un soutien plus large pour leur combat contre ce qu’ils qualifient de « système injuste ».