Après une phase de test de plus de deux ans, une première série de radars urbains, installés dans plusieurs villes de France, va commencer à dresser des procès-verbaux dès le 16 janvier 2024.
radars urbains – CREDIT : Wikimédia Commons
Ces dispositifs, discrets mais efficaces, vont sanctionner les infractions en milieu urbain.
Nouvelle ère de surveillance routière en ville
Le 16 janvier marque une étape importante dans la surveillance routière en milieu urbain. Dans certaines villes comme Toulouse et Marseille, les radars urbains, déjà en place depuis juin 2021, vont commencer à flasher et à verbaliser. Ces radars, plus petits et moins visibles que leurs homologues sur les routes nationales, sont conçus pour s’intégrer discrètement dans le paysage urbain.
Des mini-tourelles redoutables
Ces radars urbains, de vraies mini-tourelles, sont installés sur le mobilier urbain. Deux modèles différents sont en usage : le système Nomad de Parifex dans le nord de la France et le Compact d’Idemia dans le sud. Bien que fonctionnant sur le principe des leurres, où seulement une partie des cabines est équipée du radar à un moment donné, ils sont redoutables dans la détection des infractions.
Infractions ciblées
Ces radars sont homologués pour sanctionner deux types d’infractions : les excès de vitesse dans les deux sens de circulation et le franchissement de feux rouges. Cependant, pour l’instant, ils ne peuvent sanctionner qu’une seule de ces infractions à la fois.
Stratégie discrète mais efficace
Les radars urbains sont signalés par des panneaux de petite taille, difficiles à repérer en ville. Cette discrétion s’inscrit dans la stratégie de prévention et de dissuasion des comportements dangereux sur la route.
Déploiement et verbalisation par ville
À Belfort, sur les 19 cabines installées, seulement 5 seront équipées alternativement d’un radar, opérant soit sur les excès de vitesse soit sur les franchissements de feux rouges. À Marseille, les trois radars urbains installés se concentreront sur les infractions de franchissement de feux rouges. Dans le Doubs, un programme de déploiement sera annoncé, avec une vingtaine de radars urbains déjà en place. À Toulouse, la préfecture devrait communiquer prochainement sur le fonctionnement de ses vingt dispositifs.
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