Ce vendredi, lors de la sixième édition de « Méditerranée du futur » organisée par Renaud Muselier, président de la Région, le collectif Stop croisières a manifesté son mécontentement.

COQUER MILLION stop croisières méditerranée du futur

stop croisières méditerranée du futur – CREDIT : Var Actu

Les militants se sont rassemblés devant la grotte Cosquer pour exprimer leur désaccord avec les mesures proposées par la Région en matière de croisières durables.

Le contexte de la manifestation

Dès 9 heures du matin, une quinzaine de militants du collectif Stop croisières se sont rassemblés devant la grotte Cosquer, où se tenait l’événement. Leur message était clair : « Muselier t’es en retard, ta com’ tu es le seul à y croire ». Selon Renaud Muselier, ces rencontres de « diplomatie internationale » ont pour objectif de discuter des « solutions pour faire face aux défis de la préservation et de la gestion de la ressource en eau ».

Les critiques du collectif

Le collectif Stop croisières estime que les solutions proposées par la Région pour rendre les croisières plus durables sont inefficaces. Ils critiquent notamment l’utilisation du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) et les « escales à zéro fumée », arguant que ces mesures ne sont pas suffisamment efficaces pour réduire l’impact environnemental des croisières. Selon une représentante du collectif, l’électrification des paquebots de grande taille équivaut à la consommation d’énergie d’une petite ville.

La manifestation du collectif Stop croisières met en avant le fossé entre les initiatives de la Région et les attentes des militants écologistes. Alors que la Région présente ses mesures comme des solutions pour une croisière plus durable, le collectif y voit surtout une tentative de « communication » sans véritable impact sur la préservation de l’environnement en Méditerranée.

L’impact environnemental des croisières

Les croisières sont souvent pointées du doigt pour leur impact environnemental considérable. Non seulement elles émettent des quantités massives de CO2, mais elles sont également responsables de la pollution de l’eau par le rejet de déchets et de substances chimiques. De plus, la consommation énergétique des paquebots est extrêmement élevée, ce qui pose des questions sur la viabilité à long terme de cette industrie dans le contexte actuel de crise climatique. Le collectif Stop croisières met en avant ces problèmes pour contester les mesures proposées par la Région, qu’ils considèrent comme insuffisantes pour aborder sérieusement ces enjeux environnementaux.