Un homme de 34 ans a été abattu dans un garage à Martigues, une Kalachnikov retrouvée dans une voiture incendiée. Enquête en cours.
homme tué garage à Martigues – CREDIT : VarActu
Un nouvel acte de violence s’est produit ce mardi en fin d’après-midi dans la commune de Martigues, dans les Bouches-du-Rhône. Un homme de 34 ans a été tué par balles dans un garage spécialisé dans la vente de pneumatiques, situé le long de l’avenue Calmette-et-Guérin, dans un secteur commercial. Selon des sources proches de l’enquête, ce meurtre brutal a été perpétré à l’arme de guerre, une Kalachnikov, par au moins un individu encagoulé. La victime, surprise sur son lieu de travail, s’est effondrée sous les tirs, laissant les secours impuissants face à l’ampleur des blessures.
Les suspects en fuite et une voiture calcinée retrouvée
Après avoir commis leur méfait, les auteurs se sont rapidement enfuis à bord d’une Audi RS3, un modèle de véhicule haut de gamme, qui serait immatriculé en Roumanie. Quelques minutes après les faits, les autorités ont retrouvé la voiture abandonnée et entièrement calcinée à proximité de la scène du crime, une pratique de plus en plus courante dans les règlements de comptes où les criminels cherchent à effacer toute trace de leur passage. À l’intérieur de cette voiture, les enquêteurs ont mis la main sur une Kalachnikov, l’arme ayant vraisemblablement servi lors de l’attaque, laissant penser que les tueurs ont agi avec un plan bien orchestré.
Les secours impuissants malgré une intervention rapide
L’alerte a été rapidement donnée, et les secours sont intervenus pour prendre en charge la victime qui était en arrêt cardiorespiratoire. Les tentatives de réanimation se sont avérées vaines, et le décès de l’homme de 34 ans a été prononcé sur place à 18h28. Les policiers ont aussitôt bouclé la zone, établissant un périmètre de sécurité pour permettre aux enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de recueillir tous les éléments possibles. Sur place, au moins deux étuis de calibre 7,62, correspondant aux munitions utilisées par la Kalachnikov, ont été retrouvés, renforçant l’hypothèse d’une attaque ciblée.
Une enquête qui s’annonce complexe
Les policiers de la DCOS, ex-police judiciaire, se chargent désormais de cette affaire, avec pour mission de retrouver les auteurs de ce meurtre qui n’ont, à ce jour, laissé que peu de pistes concrètes. L’utilisation d’un véhicule immatriculé à l’étranger ainsi que d’une arme lourde comme la Kalachnikov est souvent le signe de réseaux de criminalité bien structurés. Ce drame vient alourdir le bilan des violences armées dans la région, soulevant des questions sur la sécurité et la prolifération des armes de guerre en milieu urbain.