L’agression d’un enseignant par une mère d’élève à Marseille relance le débat sur la sécurité et le respect au sein des établissements scolaires.
Agression enseignant- CREDIT : Var actu
Un enseignant de l’école primaire Rose Val Plan, située dans le 13e arrondissement de Marseille, a été victime d’une agression lundi en fin d’après-midi. Cet acte, perpétré par la mère d’une élève de 10 ans, a suscité une vive indignation et une réaction ferme des autorités éducatives.
Une agression en lien avec un différend en classe
Les événements ont débuté par un différend survenu dans la classe entre l’enseignant et son élève. Selon les informations rapportées, l’enfant aurait raconté l’incident à sa mère à la sortie des cours, l’identifiant devant l’établissement. En réponse, cette dernière aurait giflé le professeur avant de proférer des menaces verbales à son encontre, puis de quitter les lieux en compagnie de sa fille.
Suite à cet acte violent, l’enseignant a immédiatement déposé une plainte auprès des autorités compétentes. Les accusations portent sur des faits de « violences » et de « menaces sur une personne chargée d’une mission de service public ». L’enquête, confiée au Service interdépartemental de police judiciaire des Bouches-du-Rhône (SIPJ 13), est en cours pour éclaircir les circonstances de cette affaire.
Soutien de l’institution académique
Face à cet événement, le rectorat de l’académie d’Aix-Marseille a réagi avec fermeté, condamnant vivement cette agression. Dans un communiqué, il a assuré apporter un soutien psychologique et juridique à l’enseignant concerné. « Le directeur académique a pu échanger avec l’enseignant afin de l’accompagner dans cette épreuve, et il bénéficie de tout le soutien nécessaire, tant sur le plan psychologique que juridique », a précisé le rectorat.
Une violence qui s’inscrit dans un contexte tendu
Cet incident s’ajoute à une série d’événements récents qui mettent en lumière une montée des tensions dans les établissements scolaires. En novembre dernier, un professeur de lycée avait été menacé de mort par un groupe d’élèves via Snapchat. Ces derniers avaient été identifiés, jugés, et interdits de retour dans leur établissement.
La violence envers les enseignants, qu’elle soit physique ou verbale, soulève des inquiétudes croissantes sur le respect de leur mission éducative et le maintien de la sérénité au sein des écoles. Des initiatives et des actions renforcées pourraient être nécessaires pour prévenir de tels comportements et garantir la sécurité des personnels éducatifs.
