Les collectifs Marsmob et Action non violente Cop21 organisent une manifestation en pyjama pour protester contre la fermeture nocturne du métro à Marseille.

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manifestation métro pyjama – CREDIT : Var Actu

Dans une démarche de protestation originale, les collectifs Marsmob et Action non violente Cop21 organisent une manifestation en pyjama sur le Vieux-Port de Marseille. Le rassemblement vise à contester la décision de la Métropole de fermer le métro tous les soirs du lundi au jeudi pendant deux ans.

Un choix de métropole contesté

La Métropole a décidé de tester de nouvelles rames en interrompant le service de métro entre 21h30 et le lendemain matin, du lundi au jeudi, pendant une période de deux ans. Cette décision a suscité une vive opposition de la part des habitants et des groupes militants, qui y voient une atteinte à la mobilité urbaine et à la vie nocturne de la cité phocéenne.

La stratégie de l’originalité

En optant pour une manifestation en pyjama, les organisateurs cherchent à marquer les esprits tout en soulignant l’absurdité qu’ils voient dans cette mesure. Le choix du pyjama comme tenue de manifestation symbolise le message « À Marseille, on se couche tôt », une manière sarcastique de critiquer la fermeture nocturne du métro.

Implications pour la vie quotidienne et nocturne

La fermeture du métro aura des conséquences non négligeables sur la vie quotidienne des Marseillais. Outre les problèmes de mobilité, elle pourrait avoir un impact négatif sur l’économie, notamment pour les commerces et les établissements nocturnes qui dépendent du transport en commun pour accueillir leur clientèle.

Enjeux politiques

Cette fermeture du métro et la manifestation qui en découle posent des questions politiques importantes. La décision de la Métropole s’inscrit dans un contexte où d’autres questions de mobilité et d’aménagement urbain font débat, notamment la fiscalité locale et les projets d’infrastructure. La manifestation pourrait donc agir comme un catalyseur pour d’autres revendications liées à la gouvernance urbaine.

Vers un mouvement plus large?

Cette initiative pourrait être le début d’un mouvement de protestation plus large qui prendrait en compte divers enjeux liés à la mobilité, à la vie nocturne, mais aussi à la démocratie locale. L’originalité de la démarche pourrait servir à galvaniser les citoyens et à attirer l’attention des médias, locaux et nationaux, sur les choix de la Métropole et leurs conséquences pour les habitants.