Un détenu de 22 ans a été sauvagement tué à la prison des Baumettes à Marseille. Un crime brutal qui relance le débat sur la sécurité carcérale.

petit-déjeuner prison

prison des Baumettes – CREDIT : Wikimédia Commons

Mercredi soir, un drame s’est déroulé à la prison des Baumettes à Marseille. Un détenu de 22 ans a été sauvagement tué par son codétenu de 25 ans, dans une attaque d’une rare violence. Le suspect aurait utilisé un bol en porcelaine cassé pour commettre ce crime, laissant la victime “presque décapitée”, selon les informations d’une source proche de l’enquête.

Un crime choquant dans une prison surpeuplée

L’incident s’est produit aux alentours de 19h30, dans le quartier des arrivants où les deux hommes étaient incarcérés depuis plusieurs jours. La prison des Baumettes, tristement célèbre pour ses conditions de détention difficiles et sa surpopulation, est à nouveau sous les feux des projecteurs avec ce meurtre brutal.

Le corps sans vie du jeune homme de 22 ans a été découvert par les agents pénitentiaires lors de la ronde du soir. Selon les premiers éléments de l’enquête, le codétenu, âgé de 25 ans, aurait utilisé un morceau de bol en porcelaine pour asséner plusieurs coups à la gorge de la victime, entraînant une mort immédiate. Les circonstances exactes de ce drame restent à éclaircir, et les motivations du meurtrier n’ont pas encore été dévoilées.

Une réaction sobre du ministre de la Justice

Interrogé par les journalistes, le ministre de la Justice, Didier Migaud, a confirmé l’information. “Je vous confirme qu’un crime a été commis, je ne peux pas davantage commenter mais je le confirme”, a-t-il déclaré sur les ondes de BFMTV ce jeudi matin. Cette déclaration fait suite à l’ouverture immédiate d’une enquête pour meurtre, confiée à la police judiciaire de Marseille.

Les Baumettes, un établissement pénitentiaire sous tension

Cet acte de violence vient s’ajouter à une longue série de tensions et de violences au sein de la prison des Baumettes. Déjà pointée du doigt pour ses conditions de détention déplorables et la surpopulation qui y règne, cette nouvelle tragédie relance le débat sur la sécurité au sein des établissements pénitentiaires en France.

Le quartier des arrivants, où le crime s’est produit, est un lieu où les nouveaux détenus sont placés temporairement avant d’être affectés à une cellule définitive. Malgré cette vocation de transition, les tensions y sont palpables, comme en témoigne ce meurtre abominable.

L’enquête se poursuivra dans les jours à venir pour déterminer les circonstances exactes du drame et éclaircir les raisons de cette agression mortelle. Les premiers témoignages des autres détenus et du personnel pénitentiaire seront déterminants pour comprendre ce qui a conduit à ce geste d’une telle violence.