A Marseille, un homme de 29 ans a été interpellé pour diverses infractions, notamment conduite en état d’ivresse et sans permis.
Marseille situation irrégulière – CREDIT : Var Actu
Dans une affaire qui soulève des questions sur la gestion des individus en situation irrégulière en France, un homme de 29 ans a été interpellé à Marseille pour diverses infractions, notamment conduite en état d’ivresse et sans permis. L’incident, qui a également entraîné des blessures pour deux policiers, a abouti à la libération de l’individu en attendant son procès en mars 2024.
Une arrestation mouvementée
L’incident a débuté lundi 16 octobre lors d’un contrôle routier de routine vers 14h30. La police a arrêté un homme conduisant une Citroën Xsara sur la place Marceau, dans le 3e arrondissement de Marseille. Selon les rapports, le conducteur, originaire d’Algérie, avait des difficultés à s’exprimer et dégageait une odeur d’alcool. Il était également sans papiers d’identité et en possession seulement de l’ancienne carte grise de la voiture.
Découvertes surprenantes
Pendant le contrôle, il a été découvert que l’homme n’avait pas de permis de conduire et était en situation irrégulière en France. Il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et avait même été interdit de retour en France, selon deux fiches de recherche associées à son nom.
Résistance à l’arrestation
Lors de son interpellation, l’individu s’est violemment opposé, nécessitant l’intervention de quatre policiers pour le maîtriser. Deux d’entre eux ont été légèrement blessés dans la lutte, l’un d’entre eux recevant deux jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Libéré en attendant le jugement
Malgré ces circonstances, l’homme a été relâché après sa garde à vue et est attendu devant le tribunal correctionnel le 22 mars 2024. La décision a suscité des critiques, notamment dans les rangs de la police, en raison des risques que l’individu ne comparaisse jamais devant la justice.
Réactions et implications
Le parquet de Marseille, sollicité pour un commentaire, n’a pas encore réagi. L’affaire pose des questions non seulement sur la gestion des individus en situation irrégulière, mais aussi sur le risque que de tels individus représentent pour les forces de l’ordre et le grand public.