Marseille : trente immeubles du centre réhabilités dès 2024

Hier après-midi, les acteurs majeurs de la réhabilitation urbaine à Marseille se sont réunis au couvent Levat pour signer une convention historique en France. Cette initiative vise à rénover trente premiers immeubles dégradés dans le centre-ville de Marseille, dans les 1er, 2e et 3e arrondissements. La Société publique locale d’aménagement d’intérêt national (Spla-In), présidée par David Ytier, également vice-président (LR) de la Métropole délégué à l’habitat, est à l’origine de cette démarche ambitieuse.

Les conventions de coopération ont été signées avec les groupements de bailleurs sociaux qui seront chargés de la réhabilitation et de la gestion des immeubles concernés. Ces immeubles, situés notamment rue du Musée, montée des Accoules, rues Jean-Roque, Thubaneau, de la Palud, des Petites-Maries et Bernard-du-Bois, font partie des quartiers les plus touchés par la dégradation urbaine à Marseille.

Marseille : des immeubles réhabilités

Cette initiative marque un tournant majeur dans la politique de rénovation urbaine de la ville. En rassemblant les acteurs publics et privés autour d’un objectif commun, il est prévu de redonner vie à ces immeubles dégradés, d’améliorer les conditions de vie des habitants et de revitaliser les quartiers du centre-ville.

La Spla-In, en collaboration avec les bailleurs sociaux, aura pour mission de mener les travaux de réhabilitation, en veillant à respecter les normes de qualité et de sécurité. Ces rénovations contribueront à lutter contre l’habitat indigne et à améliorer le cadre de vie des résidents.

Cette première phase de réhabilitation concerne trente immeubles, mais elle ne constitue qu’un début. D’autres projets de rénovation sont prévus dans les mois et les années à venir. La volonté des parties prenantes est de poursuivre les efforts pour rénover d’autres immeubles dégradés et redynamiser les quartiers du centre-ville de Marseille.

Cette initiative est saluée par les acteurs locaux et les habitants, qui voient enfin une action concrète pour lutter contre la dégradation urbaine. Elle témoigne de la volonté des autorités de prendre en charge ces problématiques et d’investir dans la rénovation urbaine.

La réhabilitation de ces immeubles dégradés contribuera à améliorer l’image de la ville et à créer un environnement plus attractif pour les résidents et les visiteurs. C’est un pas important vers la revitalisation des quartiers du centre-ville de Marseille et une démarche essentielle pour l’avenir de la métropole.