Marseille s’apprête à ouvrir une deuxième pouponnière pour accueillir les bébés en danger, une réponse urgente à la hausse des placements d’urgence.

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marseille pouponnière  – CREDIT : Pixabay

Marseille verra bientôt l’ouverture d’une deuxième pouponnière dans le 14e arrondissement pour accueillir les bébés en danger. Cette initiative répond à une augmentation significative des demandes de placements d’urgence pour les enfants de 0 à 3 ans.

Un projet motivé par une hausse des demandes d’urgence

La décision de créer une deuxième pouponnière à Marseille, au château de Fontainieu, fait suite à une forte hausse des demandes de placements d’urgence pour les bébés âgés de 0 à 3 ans. La situation actuelle met en lumière l’urgence de disposer de structures adaptées pour répondre à ces besoins croissants.

La pouponnière : un refuge pour les bébés en danger

Les pouponnières jouent un rôle crucial en accueillant, jour et nuit, les enfants en bas âge qui ne peuvent rester au sein de leur famille pour des raisons graves, telles que des problèmes familiaux, de drogue, ou des mères très jeunes. Ces bébés sont considérés comme “en danger”.

Un accompagnement pluridisciplinaire

Ces structures offrent un accompagnement complet assuré par une équipe pluridisciplinaire comprenant auxiliaires de puériculture, pédiatres, psychologues, et éducateurs spécialisés. Leur objectif est de répondre au mieux aux besoins spécifiques de chaque enfant.

Préservation du lien familial

Malgré la séparation, la pouponnière s’efforce de préserver le lien avec la famille. Des visites parentales sont organisées dans des espaces dédiés, avec une fréquence et une durée adaptées à l’impact sur le psychisme de l’enfant.

Impact du confinement et augmentation des troubles

L’augmentation des demandes de placement depuis le confinement est attribuée à divers facteurs, notamment l’explosion des troubles de la santé mentale et les difficultés au sein des familles. La situation actuelle reflète des problèmes sociaux plus larges, tels que l’isolement des familles et les addictions.