À Marseille, la figure controversée de Louis di Trento, l’un des deux derniers pêcheurs chalutiers de la ville, s’apprête à connaître le verdict de la justice pour chalutage illégal dans le parc national des Calanques.

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pêcheur multirécidiviste – CREDIT : Var Actu

Un pêcheur multirécidiviste

À 55 ans, ce marin fait face à des accusations qui pourraient non seulement lui coûter son chalutier de 21 mètres mais aussi sa licence de pêche, dans un contexte où le tribunal correctionnel de Marseille envisage une sanction exemplaire.

Entre tradition et préservation : le cas de Louis di Trento

Di Trento, qui a déjà été condamné à dix reprises depuis 2005 pour des infractions similaires, se défend de toute mauvaise intention, affirmant ne pas être « un mauvais garçon ». Sa posture, à la fois résignée quant à l’avenir de sa profession et combative face aux accusations, soulève la question de l’équilibre entre les pratiques traditionnelles de pêche et la nécessité de protéger les écosystèmes marins sensibles.

Un signal fort attendu de la justice

Le procureur Guillaume Bricier a plaidé pour une peine sévère, arguant que le cas de di Trento, en raison de son historique judiciaire, mérite une réponse ferme pour dissuader d’éventuelles récidives. La confiscation du chalutier et la suspension de la licence de pêche sont envisagées comme des mesures à la hauteur de la gravité des faits reprochés, notamment la pêche illégale dans une zone protégée.

La fin d’une époque pour la pêche traditionnelle à Marseille ?

Cette affaire, au-delà de ses implications légales pour di Trento, symbolise la tension croissante entre les impératifs de conservation environnementale et les modes de vie traditionnels. La possible fin de carrière de di Trento en tant que pêcheur sonne comme un rappel des défis auxquels sont confrontées les communautés de pêcheurs face aux régulations environnementales de plus en plus strictes.