La grève des éboueurs à Marseille s’intensifie, avec de fortes demandes de meilleure rémunération et conditions de travail.
éboueurs à Marseille – CREDIT : Varactu
Les éboueurs des 4e et 5e arrondissements de Marseille continuent leur grève sous l’égide de la CGT, dénonçant une refonte du système de ramassage des ordures qui compromettrait gravement leurs conditions de travail et la salubrité publique. Ce mouvement, débuté le 30 avril, soulève des questions urgentes sur les disparités salariales et la sécurité de l’emploi.
La grève s’intensifie à l’approche des jeux olympiques
Les travailleurs de la propreté urbaine protestent contre la nouvelle organisation du ramassage des ordures mise en place par la Métropole Aix-Marseille. Cette réforme, qui n’a pas encore touché les 4e et 5e arrondissements, a déjà été mise en œuvre dans d’autres secteurs, entraînant une dégradation notable des conditions de travail, selon les syndicats. La CGT craint que cette réorganisation ne s’étende à d’autres arrondissements après les Jeux Olympiques de 2024, exacerbant les problèmes existants.
Impact sur le quotidien des marseillais
Le 30 avril, plus de 70% des éboueurs du secteur étaient en grève, mettant en lumière l’ampleur du mécontentement. Les répercussions sont visibles : accumulation des déchets, retards dans les tournées et une augmentation de la pénibilité du travail. Les agents de la collecte, qui découvrent quotidiennement de nouvelles anomalies, sont confrontés à une réalité de travail de plus en plus précaire.
Des revendications claires, une réponse incertaine
La CGT réclame une harmonisation des salaires pour tous les éboueurs et cantonniers de la métropole, pointant des écarts de rémunération allant jusqu’à 300 euros pour le même travail, en fonction des secteurs. De plus, elle dénonce une augmentation des contrats précaires au sein du secteur. Pendant ce temps, la Métropole appelle au calme, surtout à l’approche des JO, affirmant que toute perturbation majeure serait irresponsable.