Avec l’arrivée de quarante mille croisiéristes, Marseille marque le lancement de sa saison des croisières, boostant le commerce local mais exacerbant également les tensions liées au trafic et à la pollution.

bateau de coirsiere

afflux de croisieristes- CREDIT : pixabay

Marseille a accueilli ce week-end le début de sa saison de croisières, amenant une vague de quarante mille touristes à explorer ses rues et attractions emblématiques. Cette effervescence s’est principalement concentrée sur les quais où les croisiéristes, dès leur arrivée, se sont lancés dans une course contre la montre pour découvrir les trésors de la ville, notamment la cathédrale de La Major.

L’arrivée de ces nombreux visiteurs a généré un pic d’activité économique appréciable pour les commerçants locaux. Les boutiques et les taxis ont vu leur affluence augmenter, dynamisant ainsi le commerce local.

Cependant, cette saison de croisières n’est pas sans poser de défis. Le quartier du Panier et le Vieux Port, principaux points de visite, subissent les conséquences du trafic accru. Les cars de tourisme, souvent stationnés en double file, entraînent des ralentissements significatifs, exacerbant la frustration des résidents locaux.

De plus, l’impact environnemental de cette affluence est non négligeable. Guillaume Felizza, membre du collectif « Opération capteurs », qui mesure quotidiennement la qualité de l’air près des quais, relève une augmentation des niveaux de pollution chaque fois qu’un bateau accoste. Ce pic de pollution inquiète, notamment en raison des problèmes de santé qu’il pourrait exacerber parmi les riverains, tels que les troubles pulmonaires et cardiaques.

Ainsi, si la saison des croisières stimule l’économie locale, elle soulève également des questions quant à la gestion du trafic et de l’environnement. La ville doit trouver un équilibre entre accueillir efficacement les visiteurs et préserver la qualité de vie de ses habitants, ainsi que la santé de son environnement urbain.