Condamnation à Marseille d’un homme pour complot d’assassinat contre son épouse et son supposé amant. Révélation et jugement de l’affaire.

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marseille assassinat – CREDIT : Var Actu

Un drame familial presque mortel s’est joué à Marseille, où un père de famille de 46 ans a été condamné à sept ans de prison pour avoir planifié l’assassinat de son épouse et envisagé d’éliminer son supposé amant. Cette affaire, qualifiée juridiquement d' »instigation à commettre un assassinat non suivie d’effet », a été mise en lumière dans des circonstances aussi singulières qu’alarmantes.

La révélation du complot

Le 29 décembre 2022, la police marseillaise a été confrontée à une situation hors du commun. L’épouse du suspect, infirmière libérale, et un individu connu sous le pseudonyme de « Virus », se sont présentés simultanément aux autorités pour dévoiler le complot. « Virus », ayant un passé d’antécédents criminels, a été approché par le mari, un commercial franco-israélien, pour exécuter ces missions macabres.

Des plans d’assassinat détaillés

Le mari, dans un échange de messages, avait proposé 5000 euros à « Virus » pour éliminer son ex-beau-frère, qu’il suspectait sans preuve d’être l’amant de sa femme. Après l’échec de ce premier plan, le mari a envisagé d’autres scénarios pour assassiner son épouse, y compris un accident de la route simulé et un cambriolage fatal.

Un acte de désespoir et de folie

Devant le tribunal correctionnel de Marseille, l’accusé a exprimé des remords et a admis mériter la prison. Son avocat a plaidé pour une peine atténuée, évoquant un « dérapage de dix jours dans un contexte de pathologie psychiatrique ». Toutefois, la procureure a insisté sur la gravité de l’intention criminelle, malgré l’abandon du contrat.

Conséquences judiciaires et familiales

Le tribunal a prononcé une peine de sept ans de prison et a retiré au mari l’autorité parentale sur ses enfants. Il lui a également été interdit de détenir une arme pendant dix ans. Cette affaire soulève des questions profondes sur la violence familiale et les limites de la détresse humaine.