Marseille et d’autres villes françaises pourront choisir de maintenir les véhicules Crit’Air 3 dans leurs ZFE après 2025, suite à une amélioration de la qualité de l’air.
ZFE Marseille crit’air 3 – CREDIT : Wikimédia Commons
Dans un développement notable pour les automobilistes de Marseille et d’autres métropoles françaises, le gouvernement a décidé d’autoriser la circulation des véhicules Crit’Air 3 au-delà du 1er janvier 2025. Cette mesure, qui concerne également Strasbourg et Rouen, marque un assouplissement significatif des restrictions initialement prévues dans le cadre des zones à faibles émissions (ZFE).
Un choix localisé
Le ministère de la Transition écologique, lors d’une conférence de presse tenue par Christophe Béchu, a annoncé que les métropoles de Marseille, Strasbourg et Rouen auront désormais la latitude de décider si elles maintiennent ou non les véhicules Crit’Air 3 dans leurs périmètres ZFE après le 1er janvier 2025. Cette décision fait suite à une amélioration notable de la qualité de l’air dans ces villes, avec une concentration en oxyde d’azote ayant chuté sous le seuil réglementaire européen de 40μg/m3.
Continuité des efforts pour la qualité de l’air
Bien que cette nouvelle réglementation marque une certaine souplesse dans l’application des ZFE, Christophe Béchu souligne que la lutte pour une meilleure qualité de l’air doit se poursuivre. Les émissions d’oxydes d’azote ont diminué de 62 % au niveau national depuis l’an 2000, grâce aux différentes politiques environnementales mises en œuvre.
Contexte des véhicules Crit’Air 3
Les véhicules Crit’Air 3, qui englobent les voitures à essence immatriculées entre 1997 et 2005 ainsi que les diesel entre 2006 et 2010, devaient initialement être interdits dans les ZFE à partir de 2025. Cependant, cette révision permet une certaine flexibilité, tenant compte des progrès réalisés en matière de réduction de la pollution.
Une écologie non punitive
Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence, s’est exprimée contre une approche punitive de l’écologie, favorisant plutôt des incitations, telles qu’une aide financière pour l’achat de véhicules électriques. Cette décision du gouvernement vient appuyer cette vision, offrant un compromis entre la nécessité de réduire la pollution et la prise en compte des contraintes économiques et sociales des citoyens.
Vers un futur plus vert et juste
La ville de Marseille, sous l’égide de ses dirigeants, continue de travailler pour une amélioration de la qualité de l’air, en accordant une importance particulière à la justice sociale et à la transition écologique. La décision d’assouplir les règles relatives aux ZFE montre un équilibre entre la nécessité de protéger l’environnement et de respecter les besoins et capacités des résidents.