La disparition tragique de Moana, l’orque mâle, dans le parc Marineland d’Antibes a suscité des inquiétudes quant au sort des trois orques restantes.

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orques marineland – CREDIT : Wikimédia Commons

Après la manifestation organisée par l’association One Voice devant le parc le 21 octobre, la question de leur transfert vers un sanctuaire se pose avec urgence.

L’annonce du décès soudain de Moana, le mardi 18 octobre, a profondément ému les militants de la protection animale. Le parc Marineland d’Antibes a été le théâtre d’une manifestation pacifique organisée par l’association One Voice le 21 octobre, visant à rendre hommage à Moana et à plaider en faveur du bien-être des trois orques restantes.

Les manifestants ont brandi une bouée en forme d’orque à l’entrée du parc Marineland, symbolisant leur préoccupation pour le sort des orques restantes. Selon la nouvelle législation en vigueur, la reproduction des mammifères marins en captivité dans les delphinariums est désormais interdite. Cette restriction soulève des questions cruciales sur le futur des orques encore présentes à Marineland.

La principale préoccupation des militants est de savoir si Inouk, Wikie et Keijo sont condamnées à passer le reste de leur vie dans les bassins du parc animalier. Ils plaident activement en faveur du transfert de ces orques vers un sanctuaire, où elles pourraient vivre dans un environnement plus proche de leur habitat naturel, offrant ainsi une meilleure qualité de vie.

Cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’une série d’actions entreprises par des groupes de défense des droits des animaux pour sensibiliser l’opinion publique à la situation des orques en captivité. L’objectif est d’obtenir un engagement ferme des autorités et du parc Marineland en faveur du transfert des orques vers un sanctuaire adapté.

Le débat sur la captivité des cétacés dans les parcs aquatiques fait rage depuis des années, avec de plus en plus de voix s’élevant pour dénoncer les conditions de vie des animaux marins en captivité. La mort tragique de Moana a ravivé ce débat et mis en lumière la nécessité d’agir en faveur du bien-être des orques restantes à Marineland.

L’avenir des orques d’Antibes reste incertain, mais les militants de la protection animale espèrent que leur plaidoyer en faveur du transfert vers un sanctuaire contribuera à offrir à ces majestueuses créatures marines une vie meilleure et plus naturelle.