À la veille de la fermeture définitive de Marineland, l’avenir des 4.000 animaux et des salariés du parc reste incertain, avec des débats en cours pour un sanctuaire marin.
Marineland fermeture – CREDIT : Wikimédia Commons
Le célèbre parc Marineland, basé à Antibes, ferme définitivement ses portes demain, le 5 janvier 2025. Cette annonce, faite en décembre dernier, laisse planer de nombreuses incertitudes sur l’avenir des 4.000 animaux et de la centaine de salariés du site. La situation des deux orques, dont l’état de santé suscite des préoccupations, est particulièrement délicate.
Un avenir incertain pour les animaux
Parmi les 4.000 pensionnaires du parc, une partie sera transférée vers d’autres parcs aquatiques ou des réserves adaptées. Cependant, les cas spécifiques des deux orques, en captivité depuis des années, soulèvent des débats intenses. Ces mammifères marins ne peuvent pas être relâchés dans leur environnement naturel, car leur captivité prolongée a altéré leurs instincts de survie.
Le parc avait envisagé leur transfert vers un établissement au Japon, mais cette option a été refusée par les autorités françaises, invoquant des considérations éthiques et environnementales. Les associations de protection animale, telles que Sea Shepherd, plaident pour leur déplacement vers un sanctuaire marin au Canada, une alternative plus respectueuse de leur bien-être. Pour le moment, aucune décision officielle n’a été annoncée.
Des salariés dans l’attente
La centaine de salariés du parc, comprenant des soigneurs, des techniciens et des agents administratifs, fait face à une grande incertitude. Bien que certains employés puissent être reclassés dans d’autres établissements partenaires, la majorité reste dans le flou quant à leur avenir professionnel. Contactés par BFM TV, les membres du personnel et les soigneurs n’ont pas souhaité commenter la situation.
Une fermeture qui marque la fin d’une époque
Marineland, ouvert depuis les années 1970, a longtemps été une attraction phare de la Côte d’Azur. Cependant, la prise de conscience croissante sur les conditions de captivité des animaux marins et les polémiques récurrentes ont conduit à une diminution de sa popularité ces dernières années. La fermeture du parc marque une étape importante dans le débat sur la préservation des animaux marins et leur exploitation à des fins commerciales.
