Le Marineland d’Antibes prépare le transfert potentiel de ses orques, mais aucun départ imminent n’est prévu. Les associations restent vigilantes quant au bien-être des cétacés.
marineland départ orques – CREDIT : Wikimédia Commons
Le Marineland d’Antibes a débuté les préparatifs pour le transfert potentiel de ses orques, bien que leur départ ne soit pas imminent. Ce processus complexe suscite des réactions variées, y compris des inquiétudes juridiques de la part des associations de protection animale.
Début des préparatifs au Marineland d’Antibes
Le Marineland d’Antibes a entrepris des préparations pour un éventuel transfert de ses orques à l’étranger. Mardi dernier, des exercices d’entraînement ont été réalisés pour habituer les cétacés à des manipulations spécifiques, nécessaires pour un tel transfert. Ces préparatifs interviennent dans le cadre de l’interdiction à venir des spectacles d’orques et de dauphins, prévue par la loi contre les maltraitances animales de 2021.
Transfert possible au Japon
Plusieurs associations de protection animale, dont C’est assez et One Voice, évoquent un transfert possible des orques vers le Japon, où existent des parcs aquatiques capables d’accueillir ces animaux. L’arrivée d’une grue jaune au parc renforce cette hypothèse.
Démenti de la préfecture et du secrétariat d’État
La préfecture des Alpes-Maritimes et le secrétariat d’État à la biodiversité ont démenti les rumeurs d’un transfert imminent des orques. Ils ont confirmé que les exercices avec la grue visaient à entraîner les orques à entrer volontairement dans un brancard sur mesure, sans stress. À ce jour, aucune demande de permis d’exportation n’a été déposée.
Procédure de transfert et normes internationales
Le transport des orques entre zoos est soumis à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Les autorités françaises doivent collaborer avec leurs homologues étrangers pour s’assurer des conditions de transport et d’accueil des animaux.
Inquiétudes des associations de protection animale
Les associations craignent que les orques soient transférées vers un autre pays. Elles se tiennent prêtes à agir en justice pour garantir le bien-être de ces animaux et le respect des lois en vigueur.