Ce dimanche, à Nice, une manifestation propalestinienne s’est tenue en dépit de l’interdiction formelle de la préfecture des Alpes-Maritimes.
Manifestation Nice Place Massena – CREDIT : Google Maps
Plus de 300 manifestants se sont rassemblés sur la place Massena, provoquant la réaction des autorités et du maire de la ville, Christian Estrosi. Le rassemblement a été marqué par des slogans provocateurs et a entraîné l’arrestation des deux organisateurs.
Un rassemblement non autorisé
La manifestation, qui visait initialement à être une marche silencieuse vers l’Hôtel de Ville, a été interrompue par les CRS sur l’avenue Felix Faure. Les manifestants ont été contraints à un rassemblement statique, malgré le fait que leur objectif initial était de se diriger vers l’Hôtel de Ville. Le Préfet des Alpes-Maritimes a saisi le Parquet à la suite de cet événement.
Slogans provocateurs
Certains manifestants, portant des drapeaux palestiniens, ont scandé des slogans tels que « Estrosi Assassin » et « Israël Assassin ». Ces cris ont suscité des inquiétudes parmi les autorités locales, y compris Christian Estrosi, le maire de Nice, qui s’est dit préoccupé par ces messages.
Réaction des autorités
Christian Estrosi a déploré le non-respect de l’interdiction de manifester, confirmée par le tribunal administratif. Deux organisateurs du rassemblement ont été interpellés à la suite des incidents. Le maire s’est également exprimé sur la décision des manifestants de dénoncer son choix de placer le drapeau israélien sur le fronton de la mairie et sur la colline du château donnant sur la baie des anges.
Vers des suites judiciaires
Le Préfet des Alpes-Maritimes a indiqué que les slogans scandés pendant la manifestation pourraient constituer des « injures publiques et diffamations contre des élus de la République ». Une enquête pourrait donc être lancée sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale.
La manifestation propalestinienne à Nice a suscité une vive réaction de la part des autorités, notamment en raison du non-respect de l’interdiction et des slogans provocateurs. Les développements judiciaires de cette affaire sont désormais à suivre de près.