L’interdiction de pêche dans l’Étang de Berre est levée suite à des contrôles sanitaires conformes. Les pêcheurs peuvent reprendre leur activité.

Étang de Berre

Étang de Berre – CREDIT : Wikimédia Commons

La préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé ce mardi 29 octobre la levée de l’interdiction de pêche et de commercialisation des coquillages du groupe 2 (tellines, palourdes et praires) dans la zone 13.08 de l’Étang de Berre et la zone 13.08.01 du Cordon du Jaï. Cette restriction, en vigueur depuis le 15 octobre, avait été imposée suite à une contamination microbiologique par Escherichia coli, détectée lors des contrôles sanitaires hebdomadaires effectués par les autorités.

Surveillance sanitaire renforcée pour assurer la sécurité alimentaire

La qualité des coquillages dans les Bouches-du-Rhône fait l’objet d’une surveillance régulière de la part des autorités sanitaires. Chaque semaine, des prélèvements sont réalisés sur les zones de production afin de s’assurer que les coquillages sont conformes aux normes de sécurité alimentaire. Dans le cas de l’Étang de Berre et du Cordon du Jaï, des niveaux élevés d’Escherichia coli avaient été relevés mi-octobre, ce qui avait entraîné une interdiction temporaire de la récolte et de la vente des coquillages de ces zones, visant à protéger les consommateurs.

Retour à la normale grâce aux contrôles sanitaires

Depuis l’imposition de cette restriction, des contrôles supplémentaires ont été réalisés pour suivre l’évolution de la situation. Les deux dernières analyses hebdomadaires ont révélé des niveaux de contamination conformes aux seuils réglementaires, permettant aux autorités de lever l’interdiction en toute sécurité. À partir de ce 29 octobre, la pêche et la commercialisation des coquillages dans ces zones sont donc de nouveau autorisées, une nouvelle bien accueillie par les pêcheurs et les commerçants locaux, qui retrouvent leur activité normale après cette période de restriction.

Un dispositif de surveillance indispensable

Cette levée de l’interdiction rappelle l’importance de la surveillance sanitaire des zones de production de coquillages, qui garantit aux consommateurs des produits sains. Les autorités insistent sur la poursuite de ces contrôles réguliers pour anticiper d’éventuelles nouvelles contaminations et préserver la sécurité alimentaire. La vigilance reste de mise dans un secteur où la qualité des eaux est sujette à des variations influencées par des facteurs environnementaux et climatiques.