Plus de 200 riverains ont manifesté devant l’aéroport Marseille Provence contre les nuisances sonores des avions, réclamant un couvre-feu et le respect du plan d’exposition au bruit.
riverains aéroport Marseille Provence – PHOTO : VarActu
Ce samedi 22 juin, plus de 200 habitants, élus et membres d’associations se sont rassemblés devant l’aéroport Marseille Provence pour dénoncer les nuisances sonores engendrées par les vols aériens. Organisée par le collectif Mistral, cette manifestation bruyante visait à attirer l’attention sur l’impact du trafic aérien sur la santé et le bien-être des riverains.
Une mobilisation bruyante et symbolique
Devant le terminal 1 de l’aéroport, les manifestants ont créé un vacarme assourdissant, utilisant cornes de brume, klaxons, casseroles, sifflets et cymbales. Cette démonstration sonore, orchestrée par le collectif Mistral, avait pour but de renverser temporairement la situation, faisant subir aux passagers et au personnel de l’aéroport le même niveau de bruit que celui auquel sont confrontés les riverains quotidiennement.
Revendications claires et précises
Le collectif Mistral, par la voix de son président Jalal Samain, a exprimé des demandes précises. En tête des revendications figure l’instauration d’un couvre-feu total pour les vols, de 22 h à 6 h, afin de réduire les nuisances nocturnes.
Non-respect du plan d’exposition au bruit (PEB)
Les manifestants ont également dénoncé le non-respect du plan d’exposition au bruit (PEB). Ce document d’urbanisme est censé délimiter les zones exposées aux nuisances sonores et réguler les trajectoires des avions pour minimiser l’impact sur les zones habitées. Selon le collectif Mistral, les trajectoires actuelles des avions ignorent ces régulations, imposant des nuisances aux riverains sans concertation préalable.
Des conséquences sur la santé
Les nuisances sonores causées par les avions ont des conséquences notables sur la santé des habitants proches de l’aéroport. Elles peuvent entraîner des troubles du sommeil, du stress, et d’autres problèmes de santé à long terme. La mobilisation de ce samedi était donc non seulement une revendication pour un meilleur respect des régulations, mais aussi un cri d’alarme sur l’impact sanitaire des nuisances sonores.
Une volonté d’action
Le collectif Mistral ne compte pas en rester là. Déterminés à obtenir des changements, les membres du collectif sont prêts à porter l’affaire en justice si nécessaire. Ils souhaitent que les autorités prennent conscience de la gravité de la situation et agissent en conséquence pour protéger la santé et le bien-être des riverains.