En réponse à l’augmentation de la pollution sonore, le Var pourrait envisager l’installation de radars anti-bruit, une initiative déjà expérimentée à Bron, dans la Métropole de Lyon.
radars anti-bruit var – CREDIT : Var Actu
Ces dispositifs innovants, conçus pour identifier et verbaliser les véhicules excessivement bruyants, marquent une avancée significative dans la lutte contre le bruit, considéré comme une forme de pollution à part entière.
Une expérimentation prometteuse à Bron
Lancée en février 2022, l’expérience pilote du radar anti-bruit à Bron a permis de tester son efficacité. Installé sur une avenue pour une durée de trois mois, ce radar avait pour objectif de déterminer le seuil sonore à partir duquel les amendes seraient délivrées. Malgré un retard dans l’homologation des appareils et le lancement de la seconde phase de test, prévue initialement pour fin 2022, ces radars feront leur retour en septembre 2024, prêts à émettre leurs premières contraventions.
Des amendes pour réduire la pollution sonore
Le système de verbalisation prévoit plusieurs niveaux d’amende, allant de 90€ pour une amende minorée (si le paiement est effectué dans les 15 jours) à 750€ pour l’amende judiciaire maximale. Cette gradation vise à dissuader les comportements bruyants, contribuant significativement à la pollution sonore dans les zones urbaines.
Vers une extension au Var ?
Avec le succès de cette initiative, d’autres communes françaises pourraient suivre l’exemple de Bron. Le Var, région particulièrement sensible aux questions environnementales et à la qualité de vie de ses habitants, pourrait être un candidat idéal pour l’implantation de ces radars anti-bruit. Ce dispositif représente une solution concrète pour réduire les nuisances sonores, améliorant ainsi le cadre de vie des riverains et préservant la tranquillité des espaces publics.
L’introduction des radars anti-bruit dans le Var serait une mesure audacieuse, reflétant l’engagement de la région en faveur de l’innovation et de la protection environnementale. Alors que les premières contraventions devraient tomber à Bron en 2024, l’expérience pourrait bien servir de modèle pour une application plus large, témoignant de l’évolution des politiques publiques en matière de lutte contre la pollution sonore.