Marseille, Toulon, Nice : des ports méditerranéens qui se transforment pour un avenir plus vert.
port Toulon – CREDIT : Var Actu
Les villes portuaires de Marseille, Toulon et Nice se distinguent par leurs efforts exceptionnels pour améliorer la qualité de l’air, dépassant de nombreuses attentes malgré les scepticismes.
Un investissement massif pour une transition écologique
Les élus régionaux, Anne Claudius-Petit et Isabelle Campagnola-Savon, ont mis en lumière les avancées significatives réalisées dans les ports méditerranéens, notamment à Marseille, où plus de 31 millions d’euros ont été investis en sept ans. Ce financement a permis de développer le plan Escales Zéro Fumée lancé en 2019. Grâce à ce programme, 90 % des escales de ferries vers la Corse sont désormais électriquement connectées à quai, réduisant ainsi considérablement les émissions polluantes.
Résultats tangibles sur la qualité de l’air
Depuis 2020, Marseille a vu une baisse de 35 % des concentrations de particules fines soufrées et une réduction significative des émissions de dioxyde de soufre et d’oxyde d’azote. Toulon n’est pas en reste, avec des investissements permettant à trois ferries de se brancher électriquement à quai, entraînant une réduction de 80 % des émissions de particules fines lors des escales prolongées.
Projets futurs et engagements continus
Les efforts ne s’arrêtent pas là. De nouvelles initiatives sont prévues pour continuer à améliorer la connectivité électrique des navires à quai, particulièrement pour les croisières à Toulon et Marseille. Ces mesures prévoient de renforcer encore la lutte contre la pollution atmosphérique dans ces zones urbaines densément peuplées.
En définitive, les ports de Marseille, Toulon et Nice prouvent que la volonté politique et les investissements ciblés peuvent grandement contribuer à la transition écologique. Il est crucial de reconnaître et de célébrer ces succès, face aux critiques et aux idées reçues.