La justice se prononce aujourd’hui sur le transfert des dernières orques de Marineland. One Voice espère leur maintien en France pour des raisons de santé.
Marineland jsutice – CREDIT : Wikimédia Commons
Le sort des deux dernières orques du parc Marineland à Antibes, Wikie et Keijo, pourrait être scellé ce mardi, alors que la cour d’appel d’Aix-en-Provence se prononce sur leur éventuel transfert. Suite aux démarches de l’association de défense animale One Voice, la justice doit décider si ces cétacés, qui connaissent des problèmes de santé, doivent rester en France. En janvier dernier, un blocage temporaire de leur transfert avait été accordé pour permettre une expertise approfondie des conditions de vie de ces animaux en captivité.
Un débat sur la santé et le bien-être des orques
L’association One Voice souligne les problèmes de santé alarmants de Wikie et Keijo. Inouk, une autre orque du parc, décédée en mars dernier, souffrait de septicémie bactérienne aiguë, et Moana, le fils de Wikie, est mort quelques mois plus tôt dans des conditions similaires. One Voice estime que ces décès successifs interrogent sur la qualité de vie des orques captifs de Marineland. L’association plaide pour que Wikie et Keijo restent au parc, soulignant que leur état de santé fragile ne permettrait pas un déplacement, d’autant plus que leur transfert pourrait les exposer à des risques supplémentaires.
Un transfert contesté et une décision attendue
Marineland avait initialement fait appel de la décision de bloquer le transfert, espérant pouvoir déplacer les orques, potentiellement à l’étranger. Des rumeurs avaient évoqué le Japon comme destination. Mais le tribunal judiciaire de Grasse avait prolongé le blocage, en attendant les conclusions d’une expertise judiciaire qui n’a pas encore été finalisée. La cour d’appel d’Aix-en-Provence pourrait ce mardi soit confirmer cette interdiction, soit permettre le transfert sous conditions. La présidente de One Voice, Muriel Arnal, a exprimé son espoir que la cour tranche en faveur du maintien des orques en France.
Une mobilisation pour appuyer la cause des cétacés
En marge de cette décision, l’association One Voice a appelé à un rassemblement devant le tribunal d’Aix-en-Provence pour soutenir sa demande de maintenir les orques à Antibes. La question du bien-être des cétacés en captivité prend une importance grandissante, alors que la loi française prévoit d’interdire dès 2026 toute détention, reproduction et utilisation de cétacés dans des spectacles. Cette évolution législative pourrait marquer la fin des captivités pour les orques en France, mais la décision de la cour d’appel ce mardi reste cruciale pour l’avenir immédiat de Wikie et Keijo.