Après plusieurs jours d’invasion, les méduses semblent enfin avoir décidé de quitter les côtes du Var. Si quelques-unes persistent encore à Saint-Tropez, Giens et Saint-Raphaël, la majorité des plages varoises respirent enfin.

méduses

méduses  – CREDIT : https://meduse.acri.fr/carte/carte.php

Les baigneurs, après avoir dû partager l’eau avec ces créatures gélatineuses, peuvent désormais profiter pleinement de la mer.

Une présence inquiétante

Depuis le début de l’été, les méduses ont fait parler d’elles. Avec leur présence massive sur les côtes, elles ont suscité l’inquiétude des habitants et des touristes. Les piqûres de méduses, bien que généralement bénignes, peuvent être douloureuses et désagréables. De nombreux baigneurs ont dû renoncer à leurs plaisirs estivaux par peur de ces rencontres indésirables.

Les raisons de leur présence

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la présence massive de méduses sur les côtes varoises. Les changements climatiques, la surpêche qui réduit le nombre de leurs prédateurs naturels, ou encore les courants marins particuliers, peuvent tous contribuer à leur prolifération. De plus, la mer Méditerranée, avec ses eaux chaudes, constitue un environnement propice à leur développement.

Saint-Tropez, Giens et Saint-Raphaël : les derniers bastions

Si la majorité des plages du Var semblent avoir été libérées de ces hôtes encombrants, quelques zones restent encore sous leur emprise. Saint-Tropez, Giens et Saint-Raphaël sont les derniers bastions où les méduses persistent. Les autorités locales et les associations environnementales sont sur le qui-vive, surveillant la situation de près et informant le public sur les précautions à prendre.

Le reste du Var respire

Ailleurs dans le Var, c’est le soulagement. Les plages, libérées de la présence des méduses, voient revenir les baigneurs en nombre. Les familles, les groupes d’amis, les touristes, tous profitent à nouveau des joies de la mer sans la crainte d’une rencontre désagréable. Les commerçants, notamment ceux qui travaillent en bord de mer, respirent également. La présence des méduses avait en effet eu un impact sur leur activité, de nombreux vacanciers préférant éviter la plage.

Vers une cohabitation pacifique ?

Si la situation semble s’améliorer, il est essentiel de rappeler que les méduses font partie intégrante de l’écosystème marin. Plutôt que de les voir comme des nuisibles, il serait plus judicieux d’apprendre à cohabiter avec elles. Des initiatives, comme la mise en place de filets anti-méduses ou l’information du public sur les gestes à adopter en cas de piqûre, peuvent contribuer à une coexistence pacifique.