Une trentaine de taxis se sont rassemblés à Marseille pour protester contre la baisse des tarifs des transports médicaux, un mouvement bien moins suivi que la semaine précédente.

manifestation taxis moins imporatnteCe lundi, une manifestation dans le secteur de Toulon a engendré des perturbations importantes sur l’A50, obligeant les autorités à fermer le tunnel de Toulon. Cette fermeture a entraîné une sortie obligatoire au niveau d’Ollioules (sortie 12), tandis que la sortie de Bandol est vivement conseillée pour les automobilistes souhaitant éviter le secteur. Fermeture du tunnel et restrictions d'accès Pour garantir la sécurité et gérer au mieux la situation, toutes les entrées sur l’A50 entre Ollioules et Toulon sont fermées à la circulation. Les autorités locales recommandent aux conducteurs d’anticiper leur itinéraire en écoutant 107.7 FM, la radio dédiée à l’information routière en temps réel. Le tunnel de Toulon, principal point de passage pour relier l’ouest et l’est de l’agglomération, est au cœur de ces perturbations. Sa fermeture complique les déplacements dans une zone déjà connue pour ses encombrements aux heures de pointe. Des conseils pour les automobilistes Les conducteurs en direction de Toulon sont invités à prendre des itinéraires alternatifs pour contourner la zone impactée. Voici quelques recommandations pratiques : Sortie 12 Ollioules : obligatoire pour les véhicules souhaitant continuer vers Toulon. Sortie 12 Bandol : recommandée pour éviter l’accumulation de trafic autour d’Ollioules et des zones adjacentes. Les usagers sont également invités à privilégier les transports en commun ou à différer leurs déplacements dans la mesure du possible. Une situation suivie de près La manifestation à l’origine de ces perturbations n’a pas encore été totalement maîtrisée, mais les forces de l’ordre sont mobilisées pour rétablir la fluidité du trafic dans les meilleurs délais. La préfecture a rappelé aux usagers de rester vigilants et de se tenir informés via les canaux officiels.

une mobilisation de taxis moins massive – CREDIT : Var Actu

Lundi 9 décembre, une trentaine de chauffeurs de taxis se sont rassemblés à Marseille pour protester contre la réforme de la tarification des transports médicaux et l’introduction d’une obligation de « taxi partagé » proposée par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). La mobilisation, bien moins massive que la semaine précédente, marque un essoufflement du mouvement.

Une mobilisation en nette baisse

Dans le quartier de la Valentine, où s’est tenu le rassemblement principal, seuls une trentaine de véhicules ont répondu à l’appel de deux syndicats. Cette participation est très éloignée de celle observée lundi dernier, où environ un millier de taxis avaient organisé des opérations escargot jusqu’au péage de Lançon-de-Provence. La diminution de la mobilisation s’explique notamment par l’absence d’appel à manifester de certains syndicats.

Les chauffeurs présents ont initialement prévu de former deux convois partant de la Valentine et de Plan-de-Campagne pour rejoindre Lançon-de-Provence, mais la faible participation pourrait entraîner une modification des plans. Une opération escargot en direction de Marseille est à l’étude, tandis que les manifestants bloquent actuellement deux voies sur trois à la Valentine.

Une réforme qui menace les revenus des taxis

La principale inquiétude des chauffeurs porte sur l’impact de la réforme sur leurs revenus. La baisse prévue des tarifs des transports sanitaires, essentielle pour les taxis conventionnés, représenterait une perte estimée à 40 % dans les Bouches-du-Rhône. Ce type de transport constitue une part majeure des activités des chauffeurs, particulièrement dans les petites communes, où il peut représenter jusqu’à 80 % des courses.

Malgré cette baisse de mobilisation, les chauffeurs ne comptent pas renoncer. Ils espèrent continuer les négociations avec la Préfecture et la CNAM pour obtenir au moins un gel des tarifs, qu’ils considèrent comme une solution acceptable pour toutes les parties. Les chauffeurs rappellent également les difficultés croissantes du secteur face à la concurrence des VTC et l’augmentation des charges.