Le Var en alerte face à une pollution atmosphérique

L’alerte de niveau 1 pour pollution de l’air à l’ozone  concerne quatre départements majeurs : les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, le Var et les Alpes-Maritimes.

alerte pollution –  CREDIT : Var Actu

Le préfet de la région Paca a annoncé cette procédure d’alerte en prévision d’un dépassement du seuil de pollution pour le deuxième jour consécutif, principalement en raison des températures élevées. En effet, alors que la France voit 50 de ses départements placés en vigilance orange canicule pour le 21 août, la région Paca se distingue avec ces quatre départements qui, en plus de la canicule, sont également en alerte pour pollution.

La raison de cette alerte est claire : des concentrations élevées d’ozone, exacerbées par des températures dépassant les 35°C. Pour mettre cela en perspective, la commune de Cadenet, dans le Vaucluse, a enregistré une température de plus de 40°C le dimanche 20 août à 15h15. Selon le préfet, “les conditions météorologiques actuelles favorisent la formation d’ozone photochimique, principalement à partir des polluants issus du trafic automobile et de l’industrie”.

Face à cette situation, des recommandations sanitaires et comportementales ont été émises pour différents secteurs :

• Secteur industriel : Les industries majeures sont appelées à maîtriser leurs émissions, en particulier celles des composés organiques volatils et des oxydes d’azote.
• Secteur des transports : Des mesures telles que la réduction de la vitesse maximale autorisée de 20 km/h, le renforcement des contrôles de vitesse et antipollution, ainsi que des restrictions pour les navires et bateaux, sont mises en place.
• Secteur résidentiel et tertiaire : Les citoyens et les collectivités sont invités à reporter certains travaux, à éviter l’utilisation d’appareils non performants et à respecter l’interdiction de brûlage à l’air libre.
• Secteur agricole : Les agriculteurs sont priés de reporter les épandages de fertilisants.

De plus, des conseils généraux ont été donnés à la population pour se protéger de cette vague de pollution. Il est recommandé de réduire les activités physiques intenses, de consulter un professionnel de santé en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, et d’éviter les sorties durant l’après-midi pour les personnes sensibles ou vulnérables.

Pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air, il est suggéré de limiter les déplacements, de privilégier les modes de déplacements non polluants, de respecter les interdictions en vigueur et de maîtriser la température à l’intérieur des bâtiments.

Il est important de noter qu’une exposition, même brève, à un pic de pollution peut avoir des conséquences graves, en particulier pour les personnes vulnérables. Les symptômes peuvent aller d’irritations oculaires à des crises d’asthme, en passant par des troubles cardiovasculaires ou respiratoires aggravés.