Alors que le télétravail divise, le Var cherche un équilibre entre flexibilité et productivité. Découvrez comment cette pratique évolue en 2025.

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Télétravail 2025 Var – CREDIT : Pixabay

Cinq ans après la pandémie, où en est le télétravail ?
Depuis la crise sanitaire de 2020, le télétravail s’est imposé comme une nouvelle norme pour de nombreux salariés, notamment dans le Var. Mais en 2025, son avenir semble incertain. Alors que certaines entreprises comme Amazon imposent un retour au bureau, des tensions émergent entre employés et employeurs sur cette pratique qui a transformé les habitudes professionnelles.

Dans le Var, région où le cadre de vie attire de nombreux actifs en quête de flexibilité, le télétravail est plébiscité. Selon une enquête locale menée en 2024, près de 30 % des salariés varois travaillaient encore régulièrement à distance, une proportion similaire à la moyenne nationale. Pourtant, les entreprises locales doivent désormais jongler entre cette demande croissante et les défis organisationnels que cela engendre.

Un modèle hybride de plus en plus populaire
Dans le département, plusieurs entreprises ont opté pour des solutions hybrides, permettant à leurs employés de travailler deux à trois jours par semaine depuis chez eux. Cette approche, qui semble être le compromis idéal, est plébiscitée par une majorité de salariés. Selon un sondage réalisé en octobre 2024, 60 % des actifs varois considèrent que cette organisation améliore leur qualité de vie tout en maintenant leur productivité.

Les dirigeants, eux, restent partagés. Si certains saluent les bénéfices en termes de motivation et de rétention des talents, d’autres s’inquiètent d’un éventuel isolement des équipes. Toutefois, dans un contexte où le recrutement reste tendu dans le Var, notamment dans les secteurs technologiques et touristiques, offrir cette flexibilité devient un atout stratégique.

Des résistances face au retour au bureau
Comme ailleurs en France, les salariés du Var montrent des réticences face à une suppression totale du télétravail. Les grèves récentes à l’échelle nationale, comme celle des employés d’Ubisoft, trouvent un écho local. Les cadres, en particulier, expriment leur mécontentement à l’idée de revenir à une organisation exclusivement en présentiel, un modèle qu’ils jugent dépassé.