La suppression soudaine des aides pour scooters et voitures électriques inquiète dans le Var, où la mobilité douce, notamment chez les jeunes, avait pourtant le vent en poupe.
Fin aides scooters électriques et voiture – CREDIT : Wikimedia commons
Une décision brutale pour les deux-roues électriques
Coup de tonnerre pour les amateurs de scooters électriques et de mobilité douce : le gouvernement a acté la suppression immédiate des aides financières pour l’achat de deux-roues et quadricycles électriques. Jusqu’au 1er décembre, ces aides pouvaient atteindre 900 €, voire 1 900 € pour les résidents des DOM-TOM. Désormais, elles disparaissent complètement, plongeant un marché déjà fragile dans l’incertitude.
Cette mesure entre en vigueur sans préavis. Si les commandes passées avant le 2 décembre 2024 restent éligibles, à condition que la première facture ou le loyer soit émis avant le 14 février 2025, les futurs acheteurs devront payer plein tarif. Pour les Varois et habitants du sud de la France, où le climat se prête parfaitement à ces modes de transport, cette décision risque d’avoir des répercussions significatives.
Des ventes en chute libre et des modèles prometteurs sacrifiés
Le marché des scooters électriques était déjà en difficulté, avec une baisse de 25 % des ventes entre 2022 et 2023. En 2023, seules 17 391 unités avaient trouvé preneur. Pourtant, des modèles électriques offraient des solutions efficaces, rapides et silencieuses pour les déplacements urbains, très prisées dans les villes méditerranéennes comme Toulon ou Nice. La fin de ce bonus pourrait sceller le sort de ces véhicules innovants.
Les quadricycles, populaires chez les jeunes, également touchés
Dans le Var, la mobilité électrique avait le vent en poupe, notamment grâce aux quadricycles accessibles dès 14 ans, comme la Citroën Ami ou la Fiat Topolino. Ces véhicules compacts, très appréciés des jeunes dans notre département, étaient devenus un symbole de liberté pour une nouvelle génération en quête de solutions de déplacement écologique et économique. Avec la suppression des aides, leur attractivité risque de s’effondrer, laissant un vide dans un marché en pleine croissance dans le département.
Une usine à gaz pour les voitures électriques
Les voitures électriques subissent également un durcissement des règles. Les aides pour les particuliers sont désormais indexées sur le revenu fiscal, rendant l’accès à ces bonus plus complexe. Alors que les utilitaires électriques, indispensables pour les livraisons en ville, perdent leur soutien, le développement de ces solutions alternatives aux motorisations thermiques semble compromis.