Suite au rejet du congé menstruel par le Sénat, Théa et Cindy, deux Toulonnaises, partagent leur déception et leurs espoirs pour une société plus attentive aux douleurs menstruelles.

france service la londe congé menstruel La montée des douleurs dorsales chez les professionnels en home office Dans le département du Var, comme ailleurs en France, le télétravail est devenu une norme pour de nombreux professionnels. Une récente enquête #CoviPrev de Santé publique France révèle une statistique préoccupante : 9% des télétravailleurs à temps plein souffrent de lombalgie, cette affection du bas du dos communément appelée mal de dos. Alors que cette condition peut grandement impacter la qualité de vie et la productivité, des solutions existent pour prévenir et combattre cette maladie professionnelle moderne. Identification du problème : une conséquence directe du télétravail Avec l'augmentation du télétravail, les habitudes de travail ont drastiquement changé. Les postes de travail souvent improvisés à domicile ne bénéficient pas toujours de l'ergonomie nécessaire pour éviter les troubles musculo-squelettiques, dont la lombalgie est un représentant majeur. Conseils pratiques pour un espace de travail optimisé Pour lutter contre les lombalgies, une première étape cruciale réside dans l'aménagement d'un espace de travail ergonomique. Les Varois peuvent s'équiper de chaises de bureau ajustables, de supports dorsaux et d'accessoires pour élever les écrans à hauteur des yeux. Une disposition correcte du clavier et de la souris, qui évite la tension des poignets, est également recommandée. Activité physique : un remède et une prévention L'exercice physique régulier est essentiel pour prévenir les lombalgies. Des activités comme la natation, le yoga, ou même des exercices de stretching spécifiques peuvent renforcer les muscles du dos et améliorer la posture. Des programmes de sensibilisation et d'exercices pourraient être mis en place par les collectivités locales ou les entreprises varoises. Pause et mouvement : la clé pour une colonne vertébrale saine Encourager les pauses actives est une autre stratégie efficace. Des applications ou des alarmes peuvent rappeler aux travailleurs de se lever, de s'étirer et de se déplacer régulièrement tout au long de la journée. La téléconsultation : un outil précieux pour le diagnostic et le suivi Les services de téléconsultation se sont développés et permettent un suivi médical sans avoir à se déplacer, offrant une aide précieuse pour le diagnostic et le conseil sur les lombalgies. Partenariats avec des spécialistes Les entreprises peuvent également nouer des partenariats avec des kinésithérapeutes ou des ergothérapeutes pour fournir des conseils professionnels personnalisés aux employés souffrant de lombalgie.

congé menstruel – CREDIT : Pixabay

Le Sénat a récemment rejeté la proposition de mise en place d’un congé menstruel en France, malgré l’exemple de pays comme le Japon, l’Indonésie, la Zambie, ou l’Espagne, qui l’ont déjà adopté. À Toulon, Théa et Cindy, deux habitantes concernées par cette décision, partagent leur déception et leurs espoirs.

Une opportunité manquée selon Théa

Théa, employée dans une entreprise privée, considère le rejet du Sénat comme une occasion ratée. « C’était une chance d’être en phase avec les besoins réels des femmes souffrant de douleurs menstruelles sévères. C’est décourageant de voir que malgré l’évolution de la société, nos voix ne sont pas entendues au niveau législatif », déplore-t-elle.

Cindy souligne l’importance de briser les tabous

Cindy, quant à elle, travaille dans le secteur de la santé à Toulon. Elle met l’accent sur la nécessité de continuer à briser les tabous autour des menstruations et de l’endométriose. « Cette proposition de loi aurait été un pas vers la reconnaissance des difficultés que rencontrent certaines femmes chaque mois. Le dialogue doit continuer, malgré ce revers », insiste Cindy.

Une proposition rejetée malgré les compromis

Le texte proposé par le groupe socialiste au Sénat visait à instaurer un arrêt de travail spécifique pour les femmes souffrant de dysménorrhée, avec une durée maximale de deux jours par mois, sans délai de carence et basé sur un certificat médical valable un an. Malgré des tentatives de compromis, notamment en limitant l’arrêt à un jour par mois ou en le restreignant aux cas d’endométriose symptomatique, la proposition a été rejetée par 206 voix contre 117.

Les raisons du rejet

Les craintes d' »effets secondaires non désirés », telles que la discrimination à l’embauche ou l’atteinte à l’intimité des femmes, ainsi que les coûts pour la Sécurité sociale, ont été parmi les arguments avancés par les opposants au projet de loi. Ces préoccupations ont finalement pesé plus lourd que les arguments en faveur du congé menstruel.

Vers une société plus inclusive ?

Malgré le rejet de cette initiative, Théa et Cindy restent optimistes quant à la possibilité de progresser vers une société plus inclusive et sensible aux problématiques de santé féminine. Elles espèrent que le débat suscité par cette proposition de loi contribuera à sensibiliser davantage le public et les décideurs politiques sur ces enjeux cruciaux.