Le retour d’Intervilles en 2025 : un avenir sans vachette, mais avec des polémiques

Intervilles revient en 2025 dans une version revisitée et sans vachette, provoquant le boycott de plusieurs villes taurines. Bandol pourrait-elle tenter un retour ?

Retour d’Intervilles 2025 – CREDIT : Wikimédia Commons

L’émission mythique Intervilles, créée en 1962, fera son grand retour à l’été 2025 avec une version revisitée. Mais cette relance suscite déjà de vifs débats, notamment autour de l’absence annoncée des célèbres vachettes, figures emblématiques du jeu. Certaines villes ont même décidé de boycotter ce retour, mettant en question l’esprit de ce programme culte.

Une nouvelle version… sans les vachettes

Annoncé pour quatre épisodes, le « nouveau » Intervilles sera présenté par Nagui, qui promet un show modernisé et adapté aux préoccupations actuelles. L’une des principales nouveautés : les vachettes seront remplacées par des vachettes en mousse, animées par des figurants. Ce choix, motivé par des préoccupations autour du bien-être animal, divise.

Pour Nagui, ce changement s’impose : « Il n’y a plus de tigres dans Fort Boyard, et l’émission marche toujours autant. » L’animateur a également souligné les contraintes imposées par la présence des animaux dans les émissions télévisées, notamment leur sensibilité au bruit et au stress. Mais pour de nombreux fans et élus locaux, cette décision est un coup porté à l’identité même du programme.

Bandol, un retour possible ?

Le Var a lui aussi un passé lié à Intervilles. La ville de Bandol avait participé à plusieurs éditions dans les années 2000, sans réussir à briller particulièrement face à des villes plus expérimentées. La question se pose donc : Bandol pourrait-elle figurer parmi les six villes sélectionnées pour cette nouvelle édition ?

Des villes boycottent la nouvelle édition

Certaines villes taurines, comme Dax, Bayonne ou Mont-de-Marsan, ont déjà annoncé leur refus de participer. Elles dénoncent une version dénaturée d’Intervilles, arguant que « sans les vachettes, ce n’est pas Intervilles ». Selon Julien Dubois, maire de Dax, ces animaux étaient bien traités et leur retrait est perçu comme un détournement de l’essence même du jeu.

Face à ces critiques, Nagui reste serein. Selon lui, l’émission peut continuer à séduire : « Il y a 35.000 villes en France, et nous avons déjà reçu de nombreuses candidatures. » Reste à savoir si le public sera au rendez-vous pour cette version modernisée ou s’il préfèrera garder en mémoire l’Intervilles d’antan, marqué par les traditionnelles épreuves avec les vachettes.