Dans un communiqué, Yvan Maubé dénonce un projet d’aménagement imposé, opaque et rejeté par une large partie des habitants.

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Réunion publique sur le projet Pradeaux-Gare à Saint-Cyr-sur-Mer – CREDIT : Var Actu

Selon un communiqué publié après la réunion publique du 22 avril, Yvan Maubé dénonce un projet Pradeaux Gare imposé, flou et mal anticipé, qui suscite une profonde inquiétude chez les habitants.

Une réunion publique sous tension

La réunion organisée mardi soir à l’Espace Provence par la mairie de Saint-Cyr-sur-Mer pour présenter le projet d’aménagement du quartier Pradeaux-Gare a, selon Yvan Maubé, tourné au malaise. L’élu d’opposition souligne que, malgré l’annonce d’un temps d’échange, le maire a rapidement recentré les débats sur des aspects techniques, balayant les interrogations citoyennes sur l’opportunité globale du projet.

Des habitants en détresse face aux expropriations

Dans son communiqué, Yvan Maubé alerte sur la détresse psychologique exprimée par plusieurs habitants menacés d’expropriation, sans accompagnement clair ni information précise sur leur avenir. Il dénonce une invocation vague de « l’intérêt général », jamais justifiée par des éléments tangibles, et rappelle qu’aucune preuve de l’utilité publique réelle du projet n’a été apportée, condition pourtant indispensable pour toute procédure d’expropriation.

Un manque d’études et d’anticipation

L’élu pointe également l’absence de communication sur les impacts concrets du projet : aucune étude de circulation, aucun élément environnemental partagé lors de la réunion. Pour lui, le projet repose sur des promesses creuses — amélioration de la mobilité, vitalité économique, mixité sociale — sans garantie ni chiffrage. Il regrette également l’absence d’alternatives plus sobres, en contradiction avec les principes de la loi ZAN.

Un projet hors-sol, rejeté localement

Enfin, Yvan Maubé déplore l’absence totale de co-construction avec les habitants, affirmant que le projet a été imaginé “au-dessus de leurs têtes”. Il insiste sur le rejet exprimé lors de la réunion, ponctuée d’applaudissements nourris après les interventions critiques de citoyens. Pour lui, la mairie doit revoir sa méthode et écouter réellement les Saint-Cyriens, alors que l’enquête publique est encore en cours jusqu’au 7 mai.