Le président du Rugby Club Toulonnais prêt à passer la main pour un euro symbolique

Bernard Lemaître, président du RC Toulon, envisage de céder le club pour un euro symbolique sous conditions strictes. Quel avenir pour le RCT?

Rugby Club Toulonnais euro symbolique – CREDIT : Var Actu

Le Rugby Club Toulonnais vendu pour un euro symbolique ?

Dans une récente déclaration au journal Le Figaro, Bernard Lemaître, président du Rugby Club Toulonnais (RCT), a soulevé l’éventualité de céder le club pour le symbolique montant d’un euro. Cette annonce a suscité diverses réactions parmi les supporters, qui se demandent quel pourrait être l’avenir de leur club emblématique.

Une offre surprenante mais des conditions strictes

Lemaître a clarifié que malgré cette offre alléchante, le repreneur potentiel devra répondre à plusieurs critères rigoureux. Il devra non seulement posséder les ressources financières nécessaires pour injecter des fonds dans le club, mais aussi partager une passion authentique pour le rugby et une vision à long terme pour le RCT. « Il faut que le club soit attirant et fonctionne comme une entreprise moderne », a-t-il expliqué, soulignant la difficulté de trouver une personne qui corresponde à ce profil idéal.

Réactions des supporters

Les réactions des supporters toulonnais ne se sont pas fait attendre. « C’est une nouvelle choquante mais, si cela peut aider le club à retrouver son lustre d’antan, pourquoi pas, » confie Marc, un abonné de longue date. D’autres, comme Julien, expriment plus de scepticisme : « Vendre le club pour un euro, ça semble désespéré. J’espère que cela ne va pas déstabiliser l’équipe. »

Un président dévoué mais réaliste

À 85 ans, Bernard Lemaître affirme être toujours animé par la flamme du rugby et par son engagement envers le RCT, mais il reconnaît la nécessité de penser à l’avenir. « Je suis habité par le RCT », a-t-il partagé avec émotion, « mais il serait temps de passer le flambeau à quelqu’un capable de porter ce projet. »

Portrait du repreneur idéal

Lemaître a également esquissé le portrait-robot de son successeur idéal : quelqu’un qui aime le rugby passionnément, qui est dévoué au club et qui possède les moyens financiers pour soutenir sa croissance. « Ce ne sont pas tous les présidents de club qui aiment le rugby passionnément, » a-t-il ajouté, mettant en lumière le caractère unique de ce poste.