La sur-fréquentation menace le site du Verdon. Réputé en France et à l’étranger, d’années en années, de plus en plus de personne s’y rende.
Gorges du Verdon – CREDIT : VarActu
Malgré des efforts de concertation, l’autorité publique constate que la nouvelle charte ne précise pas clairement les mesures à prendre pour résoudre les problèmes causés par la sur-fréquentation touristique. Cela est particulièrement préoccupant car le parc en question attire un grand nombre de visiteurs en été, avec 50% des 4,6 millions de visiteurs annuels se concentrant en juillet et août. Cette affluence a des répercussions négatives importantes sur la gestion des déchets, des déplacements, de la ressource en eau et des milieux naturels.
L’autorité environnementale déplore également le manque de priorité accordée au programme d’action pour faire face aux enjeux du tourisme, ainsi que l’absence de stratégie claire quant aux moyens qui seront mis en place pour résoudre ces problèmes. En outre, la charte ne fait pas suffisamment appel aux programmes existants pour répondre aux défis environnementaux auxquels le parc est confronté.
Enfin, l’instance gouvernementale estime que la circulation des véhicules à moteur dans le parc est trop importante et que le nombre de véhicules ne cesse d’augmenter. Dans l’ensemble, la charte actuelle ne semble pas s’appuyer suffisamment sur les dispositifs législatifs en vigueur pour réguler la fréquentation dans les espaces naturels.
L’autorité environnementale reproche de ne pas anticiper suffisamment les enjeux environnementaux pour la prochaine décennie. Néanmoins, le parc naturel régional du Verdon cherche à obtenir le label Grand Site de France, qui est décerné par l’État aux sites déjà classés et confrontés à des problèmes de sur-fréquentation touristique. Pour obtenir ce label, le parc doit répondre à des critères stricts, en prouvant qu’il a mis en place un projet durable de préservation, de gestion et de valorisation du site.