Le pape François est mort ce 21 avril à 88 ans. Une disparition saluée par Emmanuel Macron, qui a exprimé ses condoléances aux catholiques du monde entier.

Le Pape François – CREDIT : WMC
Décédé à l’âge de 88 ans, le pape François laisse derrière lui un pontificat marqué par des réformes, des prises de position audacieuses et une ouverture sans précédent.
Une disparition qui touche le monde entier
Le Vatican a annoncé dans un communiqué officiel que le pape François est décédé ce lundi 21 avril 2025, jour du lundi de Pâques, à l’âge de 88 ans. Il s’est éteint paisiblement dans sa résidence de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican. Hospitalisé depuis le 14 février dernier pour une bronchite, il apparaissait affaibli et essoufflé lors de ses dernières apparitions publiques.
Emmanuel Macron rend hommage au souverain pontife
Peu après l’annonce de sa mort, le président de la République Emmanuel Macron a salué la mémoire du pape François en adressant « ses condoléances aux catholiques du monde entier ». Le chef de l’État a également souligné le rôle majeur qu’a joué le souverain pontife tout au long de son pontificat, le qualifiant de « guide spirituel humble et courageux ».
Une figure historique de l’Église
Jorge Mario Bergoglio, né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, en Argentine, avait été élu pape le 13 mars 2013. Premier pape issu du continent sud-américain et premier jésuite à accéder au trône de Pierre, il avait choisi le nom de François, en hommage à saint François d’Assise, symbole de pauvreté, de paix et de respect de la création.
Dès les premiers jours de son pontificat, il s’était démarqué par son style simple, sa proximité avec les fidèles et son refus des fastes traditionnels du Vatican. Il aura marqué l’histoire de l’Église par sa volonté de réforme, son engagement pour les plus pauvres et son souci constant d’ouverture, notamment à l’égard des migrants, des minorités et des personnes marginalisées.
Un pontificat entre réformes, crises et espérance
Le pape François aura également dû affronter des tempêtes, notamment les scandales de violences sexuelles au sein de l’Église. Il a mis en œuvre plusieurs mesures pour lutter contre ces abus et renforcer la transparence, tout en faisant face à des résistances internes.
Sa vision d’une Église « en sortie », tournée vers les périphéries, a été saluée autant qu’elle a suscité des critiques. Vu par certains comme un réformateur audacieux, et par d’autres comme trop permissif, son action n’a jamais laissé indifférent.
Avec sa mort, l’Église catholique entre dans une nouvelle phase, marquée par la préparation du conclave chargé de désigner son successeur.