Le maire de Cogolin, Marc-Etienne Lansade, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour abus de faiblesse sur une personne vulnérable. Il a fait appel.
Marc-Etienne Lansade – CREDIT : Wikimédia Commons
Marc-Etienne Lansade, maire de Cogolin, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour abus de faiblesse sur un homme âgé et atteint du VIH. En plus de cette peine d’emprisonnement, l’édile écope d’une privation de ses droits civiques, civils et familiaux pendant trois ans. Cette affaire, qui a fortement secoué la commune, n’est cependant pas close, puisque le maire a décidé de faire appel.
Des faits graves d’abus de faiblesse
L’affaire concerne un homme vulnérable, âgé et atteint du VIH, sur lequel Marc-Etienne Lansade aurait abusé de sa position pour obtenir des avantages. La justice a estimé que l’édile avait profité de la fragilité de la victime pour exercer une emprise et tirer profit de cette situation. Les détails précis des faits reprochés n’ont pas été entièrement révélés au public, mais la gravité des accusations a conduit à une condamnation sévère.
Le tribunal a jugé que Lansade avait violé l’intégrité et les droits de cette personne vulnérable, ce qui justifie la condamnation à 18 mois de prison avec sursis, assortie d’une peine complémentaire de trois ans de privation des droits civiques, civils et familiaux. Cette sanction empêche Lansade de participer à toute activité publique ou politique durant cette période.
Une décision qui ne clôt pas l’affaire
Malgré cette condamnation, l’affaire n’est pas terminée. L’avocat de Marc-Etienne Lansade a annoncé qu’il interjetterait appel de cette décision. Selon la défense, le maire conteste les faits et estime que le jugement n’a pas pris en compte tous les éléments à décharge. En attendant le procès en appel, Lansade conserve ses fonctions de maire de Cogolin, même s’il est désormais affaibli politiquement par cette affaire.
Des répercussions politiques à venir
Cette condamnation pourrait avoir des répercussions importantes sur l’avenir politique de Marc-Etienne Lansade. Bien qu’il ait fait appel, la privation de ses droits civiques le rend inéligible pour les trois prochaines années, ce qui pourrait le contraindre à quitter ses fonctions si la condamnation est confirmée en appel. Le maire, connu pour son influence dans la région, pourrait également perdre le soutien d’une partie de la population et de ses alliés politiques.